Société en charge du projet Plomb et zinc d’Oued Amizour : La partie algérienne reprend le contrôle 

La partie algérienne a repris le contrôle de la société en charge du projet Plomb zinc d’Oued Amizour, conformément à la règle 51/49, a indiqué ce dimanche, le ministère de l’Energie et des Mines dans un communiqué.

«Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie des pouvoirs publics afférente à la concrétisation des projets structurants, notamment le projet d’exploitation du Plomb zinc d’Oued Amizour, une nouvelle reconfiguration des parts dans la société en charge du projet Plomb Zinc d’Oued Amizour a été opérée afin de se conformer à la règle 51/49», selon la même source.

Ainsi, 16% des actions du partenaire étranger Terramin ont été cédées au profit des filiales du groupe Manadjim El-Djazair: l’Entreprise nationale des produits miniers non-ferreux et des substances utiles (ENOF SPA) et l’Office national de recherche géologique et minière (ORGM).

La partie algérienne détient par conséquent 51% de la société contre 49% pour l’entreprise australienne Terramin.

Le ministère a annoncé, également, que les actionnaires, à travers leurs représentants au niveau du Conseil d’administration de la société commune, «ont décidé de passer à l’exploitation minière, conformément à l’étude de faisabilité du projet, approuvée dans le respect des règles édictées par les exigences liées à la préservation de l’environnement».

Ce projet structurant revêt un caractère «stratégique» pour le pays, de par son potentiel minier exploitable estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170.000 tonnes de concentré de zinc, souligne-t-il.

Ces chiffres confirment, selon le ministère, l’«importance» du projet qui va permettre de réduire la facture d’importation par la satisfaction du besoin national et l’augmentation des recettes en monnaies devises par l’exportation de l’excédent de la production.
Au plan de l’emploi, l’exploitation de cette mine constituera des débouchés pour les diplômés universitaires et ceux de la formation professionnelle, par la création de près de 700 emplois directs, sans pour autant parler de l’impact positif sur le développement économique de la région, estime la même source.

Alors qu’au plan de l’environnement, «toutes les études nécessaires ont été réalisées pour évaluer l’impact sur l’environnement de l’exploitation du gisement», affirme le ministère ajoutant que la méthode d’exploitation, qui a été retenue et approuvée, «répond aux exigences environnementales et aux spécificités de la nature du gisement».

R.N

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