Sénatoriales : le FLN organise des primaires locales
De tous les partis politiques engagés dans la course aux élections portant renouvellement partiel des membres du Sénat, prévues le 5 février, le FLN semble montrer la voie démocratique. L’ex-parti unique organise dès demain 6 janvier jusqu’au 8 de ce mois, des primaires pour le choix de ses candidats par wilaya.
Au-delà du rejet populaire (Exprimé lors des marches du Hirak) qui colle le FLN version Baâdji Abou El Fadhl et bien avant lui, du fait de sa très proche proximité avec le pouvoir et son soutien à toutes ses politiques, le choix de cette méthode démocratique de choix des candidats aux sénatoriales est « un exemple » à suivre.
Aucun parti n’a, pour l’instant adopté ce mode opératoire, préférant tous la désignation par la direction nationale ou le plébiscite au niveau local, comme c’est le cas pour le RND. Même le FFS qui n’a pas encore tranché la question de sa participation ou non aux sénatoriales du 5 février prochain, préfère « le choix consensuel » sur un candidat. Mais dans les faits, ceci est généralement le fruit de tractations entre ceux qui ont la mainmise sur l’appareil du parti.
Baâdji promet « la neutralité ».
Mardi, le secrétaire général du FLN s’est réuni avec les superviseurs chargés de présider les assemblées générales électives aux niveaux des mouhafadhas et commissions transitoires. Dans son intervention, Baâdji a insisté sur « la neutralité » de la direction et sa position à « équidistance » de tous les candidats aux primaires. « Nous voulons des élections primaires transparentes », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il ne plébiscitera aucun candidat avant ces primaires.
Par ailleurs, le patron du FLN appelé « à la mobilisation de tous les élus locaux du parti et leur unité des rangs pour permettre à ses candidats de réaliser la victoire ».
Après la victoire lors des élections locales anticipées du 27 novembre, le FLN compte préserver son statut de « première force politique » en sauvegardant son ‘’quota’’ au sein de la chambre haute du Parlement, malgré cette fois-ci, la concurrence des indépendants.
Aziz T.
