Selon Tebboune, pas moins de 90 milliards de dollars circulent sur les marchés informels : Pratiquement le double des réserves de change

Le marché informel serait plus  riche que les circuits officiels . Il est même plus confortable que les réserves de change officielles qui tournent ,au mieux,autour des 50 milliards de dollars .

Selon Abdelmadjid Tebboune qui s’exprimait ce mardi au cours de la cérémonie d’installation des membres du CNESE , il y aurait  l’équivalent de 90 milliards de dollars qui circulent sur le marché parallèle .

Soit donc près du double des réserves de change. Tebboune reste cependant prudent en mentionnant qu’il est difficile de situer la dimension réelle de ce marché , préférant ainsi se fier aux estimations des experts qui admettent ce chiffre .

Une telle cagnotte qui échappe aux plans de développement que tente de mettre sur rails la feuille de route du chef de l’Etat pourrait constituer un une matière à réflexion en vue de la capitaliser et de capter ces fonds susceptibles de servir d’appoint à la relance économique .

Tebboune a chargé les experts du CNESE à travailler dans ce sens pour essayer de mettre en place des mécanismes incitatifs et à même de verser ces capitaux dans les circuits officiels .

Un challenge qui ne sera pas de tout repos . Le chef de l’Etat qui a encore une fois réitéré son rejet catégorique d’un éventuel recours à l’endettement extérieur fonde son raisonnement sur les équilibres réalisés cette année entre les recettes et les dépenses sans pour autant puiser dans les réserves de change. Il annonce que les besoins du pays sont totalement couverts par nos exportations en faisant remarquer que pas moins de 3, 1 milliards de dollars ont été atteints au titre des exportations hors hydrocarbures. Et c’est une première , souligne Tebboune .

Si la situation venait à exiger un recours à l’endettement on contractera une dette intérieure puisque les fonds existent localement comme le montre ce chiffre en rapport avec le marché informel . Autrement dit pas de FMI ni de banque mondiale. En plus en matière d’exportations hors hydrocarbures le président espère être au rendez vous d’un exploit d’ici la fin de l’année avec cet objectif de 4,5 à 5 milliards de dollars.

ABN

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