Sale temps pour les journalistes: Ihssane El kadi, Kenza Khattou , Kareche et les autres…

Décidément la presse algérienne, notamment indépendante traverse des moments très difficiles.

Des journalistes arrêtés et emprisonnés, d’autres malmenés au niveau des commissariats de police. Leur tort , celui d’avoir choisi ce métier pour informer  en toute objectivité comme le stipule la déontologie de la profession journalistique.

Le vendredi 117 a été sombre pour la profession même si d’autres confrères ont été arrêtés auparavant tels Khaled Drarni et Rabah Kareche (journaliste à liberté bureau de Tamanrasset).

Ainsi le vendredi 117, plusieurs journalistes et photographes ont été arrêtés et malmenés. Certains furent libérés après interrogatoires. D’autres mis en garde à vue et présentés devant le procureur du tribunal de Sidi Mhamed.

Ce mardi18 mai, la journaliste Kenza Khettou a comparu en audience. Affaiblie, elle s’évanouit. Le président suspend l’audience pour lui apporter secours. Il décide  sa libération après report de son procès au 25 mai.

Son directeur, le patron de radioM, Ihsan Elkadhi, de son côté a été mis sous contrôle judiciaire. Lundi 17 mai il avait reçu deux convocations. La première pour se présenter le lendemain à la gendarmerie de Bab Djedid et la deuxième pour comparution en urgence devant le tribunal de Sidi Mhamed.

D’ailleurs ce n’est pas la première fois qu’il a eu affaire à la justice dans le cadre de l’exercice de son métier de journaliste.

El kadi ihssane est donc soumis à une interdiction de quitter le territoire national et astreint aussi à demeurer dans la capitale qu’il ne peut quitter sans autorisation .

Pour sa part, Rabah Kareche est toujours en prison à Tamanrasset. Avant son arrestation, il avait dénoncé le harcèlement judiciaire qui le guettait pour ses écrits. Ce dernier malgré quelques sit-in de soutien qui  restent en deçà des précédentes actions de solidarité affichées pour d’autres confrères emprisonnés semble quelque peu abandonné . Il ne jouit guère de cet élan attendu que la corporation semble accorder suivant des critères pas toujours faciles à décoder.

Abdellah Debbache

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