Rupture des relations diplomatiques avec le Maroc: Partis politiques et organisations nationales applaudissent la décision

Le Mouvement El-Islah a, dans ce cadre, exprimé son « ferme soutien à la décision des hautes autorités du pays de rompre les relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc », la qualifiant de « position souveraine forte qui préserve les droits et l’autorité de l’Algérie dans la région et dans le monde après avoir épuisé toutes les exigences de fraternité, de bon voisinage et de retenue pendant des décennies face aux agressions répétées du Maroc et aux provocations incessantes du makhzen ».

La formation politique a rappelé « avoir toujours dénoncé les graves dérives diplomatiques et politiques commises par le Royaume du Maroc », soulignant que « la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec ce pays était nécessaire et cruciale après une série d’allégations marocaines tendancieuses et une multitude d’attaques perfides du makhzen ».

Le mouvement a réaffirmé « son attachement aux exigences de la souveraineté et de l’unité nationale et sa détermination à contrecarrer toutes les attaques visant l’Etat et à faire face aux différents mouvements ciblant l’Algérie ».

De son côté, le Mouvement El-Bina a affirmé que la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, suite aux actions hostiles de ce dernier, était « prévisible et justifiée ».

« Cette position diplomatique nationale justifiée était prévisible, notamment après les attaques virulentes menées contre l’Algérie par le Maroc au mépris de tous les us diplomatiques et des principes de bon voisinage », a soutenu le parti.

Cette réaction intervient après « l’appel éhontée à la scission en Algérie et après que la Maroc a offert une tribune à l’entité d’occupation pour se livrer à ces attaques politiques et à ses provocations contre l’Algérie », a ajouté le Mouvement El-Bina

Exprimant « son soutien aux positions nationales qui se penchent pour la dignité du peuple algérien, notamment la cause palestinienne », le Mouvement El Bina a fait part « de son souhait de voir le Royaume marocain faire marche arrière par rapport à ses positions au mieux de la sécurité et de la stabilité de la région et du bon voisinage ».

Le parti El Karama a, quant à lui, salué la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, applaudissant « la performance exceptionnelle » de la diplomatie algérienne en faveur de la préservation des intérêts du pays et de la garantie de la souveraineté de la décision politique.

« En tant que socle sur lequel repose l’Algérie dans ses relations avec les pays voisins, le principe du bon voisinage ne doit jamais être utiliser comme un moyen de provocation pour frapper l’unité de l’Algérie », a affirmé le parti El Karama qui a appelé le peuple algérien « à être aux côtés de ses institutions officielles et à barrer la route aux ennemis de l’Algérie ».

Quant au parti El Wassit Siyassi, il s’est félicité de la décision algérienne en tant que démarche à même de préserver les intérêts de l’Algérie et de son peuple.

L’Organisation nationale des enfants des chouhadas (ONEC) a noté « avec satisfaction » la décision de rupture des relations diplomatiques avec le Maroc « au regard des attitudes aberrantes et hostiles du Royaume marocain et ses mauvaises intentions de porter préjudice à l’Algérie ».

Elle s’est félicitée du rôle de la diplomatie algérienne « qui avance avec des pas sûrs, sereinement et sagement dans l’établissement des relations sur la base du respect réciproque et de la non ingérence dans les affaires internes des Etats », tout en « privilégiant le dialogue partant des valeurs et principes de la Glorieuse guerre de Novembre et du serment des vaillants

Pour sa part, l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA) a accueilli favorablement la rupture des relation diplomatique avec le Royaume marocain, estimant que cette décision vient en « réponse à une revendication populaire conforme aux principes souverains de l’Etat algérien ».

Et d’ajouter que la décision annoncée mardi par le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, constitue une « réponse naturelle et une position exemplaire », souligne l’union, ajoutant que cette « décision aurait pu être prise il y a longtemps s’il n’y avait pas de patience et de clairvoyance du côté de l’Etat algérien vis-à-vis du Mekhzen ».

A ce propos, le Forum civil pour le changement a salué cette décision « responsable » de l’Algérie, qu’il a qualifiée de « résultat logique de relations marquées par l’ingérence répétée du Maroc dans les affaires internes de l’Algérie ».

Il a appelé, le peuple algérien, la classe politique et la société civile à resserrer les rangs en vue de faire face aux menaces guettant la stabilité du pays.

Dépêche et photo APS

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