Rentrée scolaire, équation difficile: Aucune date n’a été fixée

Le ministère de l’éducation vient juste de confirmer une annulation de date déjà prononcée par le premier ministre Abdelaziz Djerrad le 13 Septembre dernier.

Il s’est avéré que fixer une date pour la rentrée scolaire est la tâche la plus difficile et délicate à prendre par le gouvernement.

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout a fait part cette semaine de ses propositions lors d’une réunion avec les syndicats. Des propositions décisives qui ont pour but de protéger des millions d’élèves et enseignants mais aussi de limiter la propagation du Coronavirus .

Parmi les propositions du ministère à cet égard, le respect de la distanciation sociale, cette mesure oblige les élèves à s’organiser dans de petits groupes pédagogiques, il s’agit de diviser les élèves en groupes d’un maximum de 20 .

Les cours seront assurés en alternance entre ces groupes, a précisé le ministre, tout en évitant les grands regroupements des élèves.
Il s’agit également de réaménagement des heures de travail ; dans ce chapitre, le ministre a assuré que les cours pourront être assurés pendant six jours de la semaine, de Samedi à Jeudi, pour les cycles de moyen et de secondaire.

Toujours dans le volet pédagogique, M. Ouajaout a également appelé à adapter les programmes des matières en se basant sur les enseignements de base pour chaque matière en fonction de volume horaire.

Le premier responsable de secteur a appelé à exploiter toutes les salles disponibles, tels que les laboratoires, les bibliothèques, les ateliers et les amphithéâtres notamment pour le secondaire. il a aussi évoqué la nécessité de développer l’enseignement à distance ; chose difficile avec les problèmes de débit internet.

Après plusieurs réunions avec les partenaires sociaux du secteur et l’établissement d’un protocole strict de protection par le comité scientifique , le premier responsable n’a pas réussi à fixer une date pour la rentrée scolaire 2020 /2021 .

Le comité scientifique a renvoyé la balle aux décideurs politiques.

Sur terrain les scénarios de cette feuille de route sont quasiment irréalisables, vu le problème de surcharge des classes dans la majorité de nos établissements scolaires, plus de neuf millions d’enfant scolarisés et répartis dans des classes dont le nombre peut atteindre 50 élèves ,un manque de structures pédagogiques, de salles et même de professeurs.

La double vacation et la révision à la hausse du volume horaire , Chose refusée par la totalité des syndicats de l’éducation .

selon Khaled Ahmed, président de l’Association nationale des parents d’élèves,
C’est là où réside le vrai problème qui empêche une reprise des classes en temps de Coronavirus.
L’important aujourd’hui c’est de profiter des quelques semaines qui précédent la date proposée « 08 Novembre » pour gérer la situation, passer à un recrutement massif,  aller vers une reprise sans trop attendre et surtout pour éviter que nos écoles ne se transforment en un nouveau foyer au Covid-19 .

Pour rappel, le président de la république avait insisté sur la  » nécessité de tout entreprendre afin de préserver en extrême priorité la vie et la santé de tous. Seule et unique préoccupation… »

Il laissera entendre que la reprise des écoles est une décision qui va relever des autorités sanitaires. Et d’ajouter qu’il n’est pas forcement établi que la rentrée se déroule à la même date au niveau national. Possible de procéder à une reprise graduelle par wilayas.

Nadi. K

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer