Réforme hospitalière: Tebboune ordonne la définition d’un calendrier clair pour la mise en œuvre du projet

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a ordonné ce dimanche, la définition d’un calendrier «clair» pour la mise en œuvre du projet de réforme hospitalière, soulignant «la révision impérative de l’organisation des Urgences et autres services hospitaliers pour améliorer la relation du citoyen avec l’Hôpital», a indiqué un communiqué du Conseil des ministres.

Il était temps.
La situation catastrophique dans laquelle patauge ce secteur depuis des années, interpelle à plus d’un titre.

Des citoyens abandonnés à leur détresse. Manque de personnel médical et paramédical, manque de consommables, et absentéisme, sont autant de griefs relevés à travers nos structures de santé.
De l’avis de tous. L’avis des professionnels du secteur même : la santé dans notre pays est malade.

Se faire  prendre en charge, particulièrement dans un établissement de santé publique relève d’un véritable parcours de combattant.
Dans un pays où des sommes colossales sont déboursées pour l’acquisition du matériel, de la formation et autres, tous les moyens sons bons pour « justifier « une situation catastrophique.

Les services d’urgences notamment, sont sévèrement critiqués, autant par les patients qui s’y rendent que par les professionnels de santé qu’y sont affectés. Ceux-ci mettent en cause autant la qualité de l’accueil que celle des soins qui y sont prodigués.

Alors que la demande est de plus en plus forte, les prestations se dégradent davantage. Ces établissements, censés soulager la détresse physique et morale des malades, sont une source d’angoisse et d’inquiétude pour un grand nombre de patients.
Le personnel médical des établissements publics, en sous effectif et en manque de moyens n’arrive plus à prendre en charge les patients, particulièrement dans les grands centres urbains et le secteur privé censé, atténuer cette pression, ne joue pas son rôle dans ce domaine.

Ils déplorent notamment, le manque d’effectifs et les conditions de travail. «Nous travaillons avec un effectif restreint et nous travaillons dans des conditions difficiles. Malgré ces contraintes, on essaye de faire notre devoir», témoigne un surveillant médical.

C’est le même constat relevé pratiquement chaque jour. Les efforts consentis en matière de modernisation des prestations sanitaires demeurent en deçà des aspirations des citoyens devant la pression enregistrée dans la majorité des hôpitaux du pays.

Y.O

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