Recul Espagnol, coup dur pour le Maroc : Revirement de Pedro Sanchez sur le dossier du Sahara Occidental

Le premier ministre Espagnol Pedro Sanchez fait machine arrière .

Un franc recul qui conforte l’Algérie dans sa politique étrangère , notamment dans sa position constante en faveur des droits du peuple sahraoui.

Pedro Sanchez  affirme que son pays soutient « une solution politique mutuellement acceptable » concernant le  Sahara occidental occupé par le Maroc.

Cette déclaration a été tenue ce jeudi, au cours des travaux de la 77 ème session de l’assemblée générale des nations unies .

Sanchez va encore plus loin dans son revirement. Il affirme que son pays soutiendra les efforts de l’envoyé spécial de l’ONU Stéphane Damistura .

Le premier ministre Espagnol ajoute que l’Espagne poursuit toujours ses aides humanitaires en faveur des réfugiés sahraouis. Et de rappeler « l’Espagne est le plus important donateur qui vient en aide à ces réfugiés».

La sortie de Pedro Sanchez  montre sans équivoques un nouveau changement de position traduisant la volonté de Madrid de se détacher de la ligne marocaine.

Il y a à peine quelques mois, le gouvernement de Sanchez avait surpris son monde en s’alignant ouvertement en faveur du plan marocain sur le Sahara occidental.

Une position qui a suscité une réaction forte d’Alger qui décide immédiatement de geler le traité d’amitié et de bon voisinage liant l’Espagne à l’Algérie.

S’en suivra presque dans le même temps, la suspension de tout business avec l’Espagne décidée par une organisation professionnelle des banques algériennes. Alger sanctionne Madrid . Une première !

Dans le bras de fer qui allait s’engager, Madrid tente de mobiliser la solidarité de l’union européenne contre les sévères restrictions commerciales engagées par Alger. La démarche espagnole débouche sur un échec , puisque l’Algérie aura à compter une série de visites de hauts responsables, diplomates, parlementaires et chefs d’États européens.

Dans un contexte de graves crise énergétique notamment celle liée aux inquiétudes européennes sur l’approvisionnement en gaz, Alger est reconnue pour son statut de partenaire «sûr et fiable» . L’erreur stratégique de Madrid est justement commise dans ce climat de tension sur le gaz.

Sanchez aligne les erreurs et provoque un large mouvement de protestation au sein des organisations patronales , notamment celles des filières en affaire avec l’Algérie. Les pertes espagnoles sont énormes.

Pire encore, l’Espagne qui vient de renégocier des contrats gaziers de long terme avec l’Algérie a mesuré l’étendue de ses pertes en découvrant qu’il n’est plus question de bénéficier de « prix amis».

Alger affiche la couleur et renvoie son ex «allié» aux prix du marché.

Pourtant , Le premier ministre Espagnol n’a pas raté les occasions pour exprimer ses souhaits de reprendre langue avec Alger. Les signaux qu’il lancera en direction des autorités algériennes dans le but de tenter l’apaisement ne susciteront aucune réaction des officiels algériens.

Ce que vient d’accomplir le premier ministre Espagnol marque la preuve du retour en force de la diplomatie algérienne sur la scène internationale.

R.P

 

 

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