Recensement des grosses fortunes et justice fiscale : Tebboune veut lancer la machine…

Il était temps !

Adapter le système fiscal aux réalités du marché et tenter de percer les secrets des fortunes cachées afin d’entreprendre une démarche juste et efficace au profit de la communauté, tel est le nouveau challenge .

Un processus qui va nécessiter de l’ingéniosité et un travail de fourmi même si la digitalisation est mise de la partie.

L’impôt sur la fortune est remis sur la «bonne» table et retravaillé pour capter cette richesse qui échappe aux circuits officiels.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a donné, dimanche lors d’une réunion extraordinaire du Conseil des ministres consacrée au projet de loi des finances (PLF-2023), des instructions en vue d’une numérisation totale de tous les secteurs en 2023, en accélérant la digitalisation du secteur fiscal et des biens appartenant à des individus pour recenser la fortune, au lieu d’une politique fiscale ne ciblant que les petits fonctionnaires et travailleurs.

« Concernant l’Impôt sur la fortune (ISF), le Président de la République a instruit le Gouvernement à l’effet de poursuivre la modernisation et la numérisation de tous les secteurs, pour que les indicateurs de fonctionnement et d’équipement soient précis et répondent aux exigences du développement national tout en assurant une numérisation totale de tous les secteurs en 2023 », précise un communiqué du Conseil des ministres.

Il s’agit, également, d’enclencher une opération de recensement minutieuse des potentialités financières et matérielles sous toutes leurs formes, sur le marché parallèle.

Le chef de l’État a instruit à l’effet de lancer un plan national pour l’enregistrement de toutes les transactions commerciales sur un réseau électronique d’informations et de données auprès du secteur fiscal, selon le communiqué.

Le président de la République a ordonné également de créer des zones franches à Tindouf, Timiaouine, Tinzaouatine et Taleb Larbi, à même d’atteindre une flexibilité économique, et d’autoriser les opérateurs à exporter, dans le cadre du libre échange, les produits non consommables fabriqués localement, à l’instar du plastique et dérivés, en fonction de la liste fixée par le ministère du Commerce et à exporter la surproduction industrielle nationale avec déclaration en douane, a-t-on ajouté de même source.

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