Réaction du patron de l’agence «Mediterannée Events» : « Les conditions d’entrée sont plutôt dissuasives»

Cumulant plusieurs années d’exercice en tant que professionnel du tourisme et des voyages,  le patron de cette agence qui opere à Marseille livre ci-après sa réaction à chaud sur la chaine de télévision Berbère TV:

« Après l’euphorie de la décision de l’ouverture de l’espace aérien, place maintenant à la déception et à la colère. La communauté nationale, la diaspora, est déçue et même sous le choc, après le dévoilement des conditions d’entrée en Algérie, plutôt dissuasives et pas du tout encourageantes».

« Nous en tant que professionnels, nous sommes en manque d’informations beaucoup plus précises que celles-ci. Ce qui n’encourage guère à travailler dans des conditions confortables»

« Dans des conditions normales, le marché algérien est tout le temps saturé en pareille période. Aujourd’hui, si on ramène ces capacités à trois vols/jour (maximum 600 sièges), tout en sachant que la demande normale est à 3000 places /jour. On est très loin des conditions optimales, avec le cumul de demandes dûes à la pandémie du Covid».

« Dès l’annonce de la réouverture partielle des frontières, on est assailli par nos compatriotes. A ce jour on n’est pas en mesure de donner une information claire…On donne des infos laconiques, on ne peut donner des informations crédibles sur les horaires, ni les tarifs du billet. On ne peut que les estimer par rapport à ce qui se fait à l’international. D’où l’information incohérente»

« Les passagers se trouvent en otages par rapport à toutes ces conditions. Nous nous joignons à la diaspora et il va falloir peut-être aux pouvoirs publics de revoir ces conditions et qu’ils annulent carrément la mise en quarantaine des passagers déjà vaccinés, ainsi que ceux qui sont déclarés négatifs au test PCR. C’est la moindre des choses. Et aussi, permettre aux compagnies étrangères, si Air Algérie n’est pas en mesure d’assurer tous les vols  de répondre à la grande demande d’opérer sur le ciel algérien».

Quant au prix :
C’est une équation mathématique, une question d’offres et de demande. Du moment qu’il n y a pas d’offre conséquente, le prix augmente certainement. Un Paris-Alger (Aller-Retour), aujourd’hui est à 700 euros. Si l’on ajoute les frais des cinq jours de confinement obligatoires (100 euros/jour), en plus des frais de prise en charges des deux tests, vous imaginez qu’on est déjà à 1500 euros/personne. Une famille de 4 personnes se retrouve à 6000 euros de frais. Ce qui n’est pas du tout  raisonnable.

A. Ben Ali.

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