Quelques jours après sa dangereuse dérive contre l’Algérie: Ahmed Raissouni, éjecté de son poste…

Ahmed Raissouni n’est plus président de l’union internationale des Oulémas musulmans. Il a été contraint à déposer sa démission , laquelle a d’ailleurs été acceptée.

Il a compris sa douleur , l’aventurier de la religion, ce prédicateur marocain qui a usé d’un discours provocateur contre l’Algérie et la Mauritanie.

À la limite d’une déclaration de guerre, un appel au djihad lancé depuis sa position de président d’une organisation censée prêcher l’amitié et la paix entre les peuples .

Raissouni, qui a brillé par sa haine et ses propos hostiles à  l’Algérie a tout aussi brillé par son mutisme face à la trahison de la cause palestinienne par le Makhzen et les visites successives des chefs des institutions militaires et sécuritaires sionistes au Maroc.

Il vient d’être éjecté officiellement de (UIOM), une décision prévisible et attendue après les propos provocateurs du prédicateur.

Le Secrétariat général de l’Union internationale des oulémas musulmans a entériné la démission d’Ahmed Raissouni de la présidence de l’organisation.

Dans un communiqué rendu public, l’instance exécutive affirme que la renonciation du prédicateur marocain aux commandes de l’Union est « dans l’intérêt de l’Union. Elle est conforme à ses statuts».

La démission sera soumise, dans un délai d’un mois, a précisé la même source, à l’Assemblée Générale Extraordinaire, autorité compétente qui y statuera en dernier recours.

Une information confirmée par le président de l’Association des oulémas musulmans algériens (AOMA), Abderezzak Guessoum .

En effet, dans une lettre écrite publiée, ce dimanche 28 août, sur les réseaux sociaux Ahmed Raissouni a annoncé sa démission.

Dans le détail, le prédicateur marocain a annoncé avoir décidé de se retirer de ses fonctions en tant que président de l’Union internationale des oulémas Musulmans (UIOM).
À la mi-août, le prédicateur a créé la polémique par des propos pour le moins dangereux, qui ont suscité l’indignation en Algérie et en Mauritanie. Dans une interview télévisée, Raissouni a appelé le peuple marocain à «marcher sur Laâyoune et Tindouf» et a qualifié d’«erreur» l’existence même de la Mauritanie.

Ses déclarations offensantes à l’encontre de l’Algérie et son peuple, ont fait réagir plusieurs responsables algériens. C’était notamment le cas de la Commission ministérielle des Fatwas. Suite à l’ampleur de la controverse qu’il a suscitée., Raissouni «est allé très loin lorsqu’il a appelé les oulémas et prédicateurs marocains au djihad et à prendre part à une marche millionnaire sur le territoire algérien (…), un appel clair à attiser les feux de la fitna et à creuser davantage le fossé qui sépare les deux pays en jonchant d’épines la voie menant à l’Edifice maghrébin pour lequel a été créée l’Union du Maghreb arabe», précise la Ligue.

Nadi. K

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