Quel avenir pour le groupe de Ali Haddad : comptes bloqués et gel des dépenses

Quel avenir pour l’ETRHB , le groupe de Ali Haddad qui pèse quelques milliards de dollars selon les observateurs ?
Selon des informations qui circulent , l’option de sa mise sous administrateur désigné par les pouvoirs publics fait déjà son chemin pour mettre le groupe sous gestion publique.
Une forme de nationalisation qui passe par le souci de maintenir l’activité et assurer une gestion rigoureuse de l’ensemble des filiales, du moins celles qui sont engagées dans les grands travaux d’envergure nationale.
D’ores et déjà, nous avons appris que plusieurs filiales de l’ETRHB ont fait l’objet du gel de leurs avoirs et comptes bancaires.
Ce qui signifie l’arrêt immédiat de leur fonctionnement puisqu’ aucun paiement de salaires ou autre dépense ne pourront etre honorés, les banques refusant toute aggravation des déficits .
C’est le cas notamment du groupe médiatique de Ali Haddad qui regroupe les deux chaînes télés et deux journaux quotidiens, dont la décision de leur mise en vente vient d’être rendue publique par ses propriétaires .
La démarche des pouvoirs publics semble privilegier la continuité et le maintien en vie d’autres filiales qui accusent de lourdes ardoises de crédits bancaires et qui sont néanmoins engagés dans des chantiers à utilité publique dont il est difficile de se détourner .
Un double souci , voire deux objectifs ont contraint les pouvoirs publics à dépouiller l’ETRHB de quelques filiales telles la SPA du club sportif USMA avec ses 400 milliards de dettes et les chiffres non déclarés du groupe de presse et dont on dit qu’ il accuse de tres lourds déficits .
D’abord on tente de sauver les chantiers publics d’une part et de réduire les charges pour essayer d’honorer les remboursements des crédits bancaires .
L’ETRHB tombe désormais sous l’impératif d’une mise sous gestion étatique avec plein pouvoir et droit de regard direct de son créancier majeur, la banque .
Wahib A