Procès Ouyahia, Sellal et compagnie : La  » tête  » qui manque…

Dans ces procès  » marathon  » il y en a un, qui « court » toujours…

Abdelaziz Bouteflika, candidat par contumace à un 5 ème mandat est plus que jamais , présent dans ces procès , toujours par cette tournure de contumace d’un genre fantomatique qui sied à la nature des procès dont la tenue a été rendue nécessaire plus par les circonstances post 22 février, que par un sursaut naturel de justice.

Le peuple révolté avait besoin d’une matière aussi grasse que celle d’un Sellal ou Ouyahia, Ould Abbes et compagnie afin de calmer sa rage de…démocratie et lui fournir cette illusion de justice qu’ un certain hirak béni aurait libérée par la magie de la marche.

L’ex président agrémenté d’un certificat de bonne santé « chronique  » , bon à l’emploi présidentiel et jusqu’ ici inapte à toute poursuite judiciaire est pourtant bel et bien « interpellé », publiquement par devant des magistrats, par deux de ses plus fidèles premiers ministres, des compagnons au long cours, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal.

Devant les juges, ces derniers citent le nom de leur  » guide  » d’autrefois, le président Moudjahed, leur chef suprême qui a été, selon eux et suivant les pratiques en la matière, le premier donneur d’ordre , le meneur, sans partage de tout ce qu’ a eu à subir le pays.

Ouyahia , Sellal et compagnie mettent à l’indexe toutes les décisions prises en conseils des ministres, sous la présidence de Bouteflika. Des décisions pour lesquelles ils sont en prison. Des décisions dont on a fait des chefs d’inculpation…sans chef.

Les deux (plus longs que dix) gouvernements qui ont servi de béquilles à Bouteflika sont en prison . Ils répondent de « leurs » actes de…gestion et des soupçons de…digestion, dont il n’était point évident qu’ ils aient été autonomes. Ni indépendants.

Aujourd’hui, à défaut de pouvoir réclamer bonne justice à laquelle ils ne peuvent avoir jamais crue, ils s’en remettent à leur….Dieu !

Ce « Dieu » qui risque de ne jamais voler à leur secours. Ils le citeront tout au long de leurs procès. En vain !

La justice connaît son nom . En attendant…son adresse.

K.A

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