Prévention et lutte contre la corruption: Débats et stratégies.

Le président de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Tarek Kour, a mis l’accent sur la place prépondérante qu’a la coordination entre les institutions et l’ensemble des acteurs concernés en vue de parvenir à l’éradication du phénomène de la corruption.

Il est nécessaire que « les institutions et l’ensemble des acteurs trouvent des mécanismes de coordination en vue de créer une dynamique permettant d’avoir une vision commune pour faire face à ce phénomène », a indiqué Tarek Kour, à l’ouverture d’une session de formation virtuelle sur la bonne gouvernance, organisée par l’ONPLC en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), au centre international des conférences .

A ce titre, il a rappelé que la coordination qui s’est établie entre l’ONPLC, la Cour des Comptes et les autres secteurs dans des domaines liés à la transparence et à la lutte contre la corruption, a été consacrée dans la nouvelle Constitution.

La session de formation qui se tient sous le thème «La bonne gouvernance : de la théorie à la pratique », selon le président de l’ONPLC, «renforcera les capacités des acteurs nationaux, des fonctionnaires et des cadres des départements ministériels, ainsi que de la société civile dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption ».

Cette formation, a-t-il ajouté, est une occasion pour «doter les participants de différents outils opérationnels qui leur permettront d’activer les principes de la bonne gouvernance et d’évaluer leur application sur le terrain », précisant que la question de la bonne gouvernance a suscité intérêt.

Le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Réda Tir, a, dans son allocution, relevé que la bonne gouvernance «n’est pas seulement du ressort de l’Etat, mais elle concerne aussi les institutions et la société civile ».

Selon Tir, l’Algérie «dispose de tous les outils de gestion et de compétences nécessaires en matière de bonne gouvernance », précisant que le fonctionnaire « doit se comporter comme un véritable maillon dans le processus de développement du pays».

Le Représentant Résident adjoint du PNUD en Algérie, Edwine Carrié, de son côté, a fait remarquer que la lutte contre la corruption représente «un axe important dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) », notamment celui relatif à la paix, à la justice et aux institutions efficaces. Il a estimé en outre que l’amélioration de la gestion des ressources nationales «contribuera à accélérer la réalisation des ODD ».

Il a, par la même occasion, réitéré l’engagement du PNUD à poursuivre son appui à l’Algérie, notamment dans la phase de mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption.

Les experts du PNUD qui sont intervenus, lors de cette première journée, ont focalisé leurs communications sur les concepts clés de la bonne gouvernance et son lien avec le développement durable.
Les communications présentées ont porté également sur la promotion de l’ouverture des données (Open data) et l’accès à l’information pour permettre l’analyse et la prise de décisions dans les domaines de développement et de la bonne gouvernance.

A.Ben Ali

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