Présidentielles: Zeghmati comme dernière carte ?

Belkacem Zeghmati, l’actuel ministre de la justice est particulièrement silencieux ces derniers temps , lui qui avait brillé par ses sorties avec des interventions aussi courtes que précises.
Est-il en train d’observer un silence dicté par les besoins d’un scénario qui serait en cours pour bouleverser la scène politique ?
Un retrait , voire un effacement calculé pour jauger l’état des lieux , notamment l’accueil réservé par les Algériens aux candidats déclarés aux présidentielles ?
Zeghmati serait il la carte gagnante, l’atout de dernier recours pour les tenants du pouvoir afin de le laisser en dernier et le préserver de ce tumulte né de la foule des candidats lesquels ne seraient en fin de compte qu’ un motif à caution, une sorte de ballon de sonde?
Toutes les lectures sont permises tant que le pouvoir en place laisse montrer des signes assez forts qui dénotent jusqu’ ici de son incapacité à convaincre .
À tel point que l’on a appelé ou rappelé en renfort de vieilles connaissances d’un système qui ne recueillent pas l’enthousiasme espéré.
Le pouvoir est face à un double défi : convaincre les Algériens de la transparence de ces élections d’une part et présenter des candidats au dessus de tous soupçons, c’est à dire n’ayant jamais affiché leur sympathie ou participation au régime Bouteflika.
Il restera donc probablement à tenter la carte Zeghmati qui à un certain niveau populaire a décroché une dose appréciable d’estime et de crédibilité même si pour d’autres , plus avertis, il ne parviendra jamais à convaincre, tant que des détenus d’opinion croupissent en prison.
Alors Zeghmati se lancera- t- il comme candidat surprise et nouvelle tête recherchée par tous, afin de représenter un point ,tant espéré de ce « consensus » forcé entre les uns et les autres ?
ABN