Préoccupés par le rebond des cas de contaminations au Sras-cov2: Des professeurs en médecine appellent à une vaccination de masse

Des Professeurs en médecine appellent à la suspension des marches du vendredi et à une vaccination de masse

Très inquiets par la recrudescence des infections au SRAS-cov2, particulièrement le nombre anormalement élevé des décès par 24 heures (1298 nouvelles contamination et 26 décès, 45 patients en soins intensifs et 704 complètement rétablis au bilan du mardi 20 juillet), le Collectif des professeurs en sciences médicales appelle les citoyens à faire preuve de raison et suspendre les regroupements et les marches du vendredi (les manifestations de rue du Hirak continuent à drainer des dizaines de milliers de contestataires dans certaines wilayas notamment Bejaia, Tizi-Ouzou et Bouira).

La pause devra durer, selon les recommandations des praticiens spécialisés le temps que la situation sanitaire soit maîtrisée.

« Le virus actuel, variant delta, se propage à une vitesse jamais observée, provoquant une pandémie incontrôlable, contaminant et semant la mort sur son passage, partout dans le monde, sauf dans les pays ayant bénéficié très tôt d’une bonne couverture vaccinale. Ce n’est malheureusement pas le cas de notre pays. Il faut nous attendre à vivre de mauvais moments et une saturation de nos hôpitaux telle qu’elle n’a jamais été observée » alerte Pr. Mansour Brouri, interniste et porte-parole du Collectif.

Dans le sillage, il demande aux plus hautes autorités du pays de réduire la densité dans les centres pénitentiaires en libérant des prisonniers de droits communs et les détenus d’opinion.

«Les maintenir en prison dan les conditions carcérales que l’on connait, idéales pour  une prolifération et propagation mortifère du virus, avec la promiscuité, l’insalubrité et l’absence de toute vaccination, c’est les exposer à une mort certaine pour un bon nombre d’entre eux. Personne ne se le pardonnerait » argumente Pr Brouri.

Il a plaidé, en outre, pour une vaccination de masse. « Plus nous serons nombreux à être vaccinés, plus vite notre pays pourra reprendre une vie normale, car nous vivons aujourd’hui une vague de ’’ pandémie des non vaccinés’’. Ceux qui sont vaccinés, même contaminés, échappent aux formes graves, à l’hospitalisation et à la mort. Ceux qui ne le sont pas, ont peu de chance d’y échapper. Le virus les rattrapera, un jour ou l’autre », prévient-il.

Anais B

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