Polémique sur les cafés impropres à la consommation: Qui protège qui ?
Les cafés Famico et 1001 seraient ils impropres à la consommation ? Si l’on en croit les conclusions d’un récent dossier réalisé par El hayat tv , ces deux marques seraient directement incriminées et classées nocives pour la santé en raison de la teneur en sucre , jugée gravement élevée. Sauf que le travail d’enquête d’El hayat tv ne semble pas plaire aux responsables de l’association de protection des consommateurs ( APOCE) qui vient de rejeter toute implication dans la divulgation des noms des opérateurs incriminés par la fraude sur la qualité. Elle l’a fait savoir sur sa page Facebook pour se démarquer du contenu de l’enquête d’El hayat tout en se défendant d’avoir » cité une quelconque marque « .
Le trouble est entier ! S’il est vrai que désormais les algériens connaissent les marques de cafés recensées respectueuses des règles sanitaires et reconnues « propres » , tout comme l’a encore une fois démontré l’enquête de qualité lancée il y a quelques semaines par l’APOCE , on notera que cette dernière s’est curieusement interdire de rendre publics les noms des torrefacteurs indélicats. Fait surprenant de la part d’une association censée protéger le consommateur. D’autant que celle ci , à la faveur d’une conférence de presse animée par son président avait insisté sur » le danger de cette fraude qui présente des risques avérés de cancer en raison de la forte teneur en sucre révélée… » .
Comment se fait il que l’association taise les noms de ceux qu’elle considère comme un danger pour le consommateur et pourquoi s’est elle contentée de lancer un message d’avertissement en direction des fraudeurs, les menaçant de divulguer leurs noms s’ils ne corrigeaient pas leurs produits ? Bizarre comme attitude ! Et trop faible comme moyen de protection! Car entre temps ces cafés incriminés et sujets à suspicion sont toujours sur le marché.
L’APOCE serait elle à ce point vulnérable pour se rétracter et se démarquer ainsi? Ne risque t elle pas de perdre sa crédibilité dans cette démarche qui tend à confondre les volets de protection entre celui du producteur et celui du consommateur? Se contentant de donner uniquement les marques reconnues » sans reproches et sans risques » l’APOCE a t elle failli dans sa communication ? Entre temps le consommateur continuera d’accorder sa confiance pour les marques les plus anciennes dont l’existence dépasse un siècle : Africafé et Niziere , deux noms que le marché connaît parfaitement .
Karim A
