Petites verités de Belhimer sur la publicité et les médias

Les patrons de certains journaux qui avaient largement profité de la manne publicitaire publique durant des années ne doivent sûrement pas apprecier la derniere sortie du ministre de la commnication.

Amar Belhimer rappelle en effet que la part de la publicité publique dans le marché ne représente pas plus de 60 % et qu’à ce titre il n’est pas tres juste de considerer qu’il y a un reel monopole de l’Etat.

Dans un entretien qu’il a accordé au journal El Mihwar, repris par l’APS , le ministre assène une amère verité: la publicité publique dans sa conception premiere avait été organisée de sorte à  profiter à un petit groupe de journaux connus dans la fin des années 90 sous l’appelation du  » cartel des medias ».

Se déclarant parfaitement sensible aux difficultés financieres de plusieurs journaux notamment avec la pandémie que vit le pays , Belhimer plaide pour un redéploiement numerique .

Cette conjoncture pourrait servir d’occasion afin d’inciter à cette réorganisation des medias, notamment les journaux dans leur version papier font 70 % ont serieusement  reduit leur tirage.

Plaidant en faveur d’un conseil national de la presse plutôt qu’une autorité de régulation , il annonce egalement que la transition numerique se revèle comme une necessité vitale.

S’agissant de la presse électronique, le ministre fera savoir que l’avant projet de loi devra organiser et couvrir ces medias sera presenté en conseil du gouvernement dans les tous prochains jours.

Enfin , Amar Belhimer qui avait tant appelé à l’émergence d’une profession capable d’evoluer sous les principe de la liberté et responsabilité evoque les chaines de télés privées .

Ces dernieres devront se soumettre à l’obligation de domiciliation aussi bien juridique que technologique en basculant sur le satellite Alcomsat.

ABN

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