Perturbation dans la distribution du lait : Quand le DG de l’ONIL justifie l’injustifiable

Le consommateur est-il à lui seul « responsable » de l’indisponibilité récurrente depuis des mois du sachet en lait subventionné dans l’épicerie ?

Pour Khaled Soualmia, directeur de l’Office national interprofessionnel du lait et produits laitiers (ONIL), la réponse est par l’affirmatif. Sans retenue aucune, le même responsable a laissé entendre ce mardi, que la «surconsommation et le stockage abusif, par les citoyens, du lait est la principale cause de la perturbation enregistrée dans la distribution de ce produit sur le marché depuis le début du mois sacré du Ramadhan».

« Cette perturbation dûe à la surconsommation» et au stockage abusif de ce produit, a entrainé d’interminables queues devant les points de vente en détail », a ajouté Khaled Soualmia dans une déclaration à l’APS.

Plus explicite, le DG de l’ONIL, affirme que depuis février, plusieurs dispositions ont été prises pour assurer des quantités supplémentaires de la poudre de lait de l’ordre de 2500 tonnes destinées aux laiteries pour approvisionner le marché durant Ramadhan.

Ces mesures ont permis, selon le même responsable de revoir à la hausse la production des laiteries entre 40% à 60% de la production habituelle ajoutant que « l’ONIL a été instruit, si le marché a besoin, d’injecter des quantités supplémentaires de poudre de lait jusqu’à la stabilisation du marché ».

A tort ou à raison, Khaled Soualmia, devrait cependant se mettre à l’évidence que les règles de l’offre et la demande ne permettent pas une «surconsommation », comme il l’entend pour la simple raison : Aucun commerçant qui soit ne serait en mesure de vendre aux consommateurs, au-delà de quatre sachets de lait pour des raisons évoquées précédemment.

Par endroits, le citoyen n’en a droit qu’à deux sachets par personne.

Alger n’est pas l’Algérie Monsieur Soualmia.

Y.O

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