Oui, Yarichène, la JSK est prise en otage par ses actionnaires !

Défait une nouvelle fois dimanche après-midi par le MC Alger (1-0) pour le compte de la 10e journée de Ligue 1, la JS Kabylie vit un début de saison cauchemardesque.
Avant dernière au classement général avec cinq petits points récoltés en neuf matchs disputés jusque-là, le club kabyle est en train de réaliser l’un de ses pires débuts de saison, si ce n’est le pire de son histoire.
Mais au-delà des résultats sportifs catastrophiques, la gestion chaotique de l’actuelle direction inquiète au plus haut point et ne laisse rien présager de bon pour l’avenir du club.
En plus d’un mercato estival complétement loupé et un choix d’entraineur raté (le belge José Riga), le manque de liquidités financières complique davantage la situation puisque la plupart des joueurs ne sont plus payés depuis plusieurs mois.
Beaucoup d’entre eux souhaitent d’ailleurs déjà quitter le club lors du mercato hivernal.
Le président Yazid Iarichène n’arrive pas à trouver de solutions à tous ces problèmes récurrents, lui qui s’était pourtant engagé au moment de son arrivée il y’a un peu plus d’un an de faire de la JSK l’un des meilleurs clubs du championnat et de lui permettre de renouer avec les trophées, assurant qu’il mettrait pour cela tous les moyens nécessaires.
Que Nenni, puisqu’au final, rien n’a véritablement changé et la crise financière est toujours là comme c’est le cas d’ailleurs depuis plusieurs années maintenant.
Et le plus inquiétant dans tout cela, c’est lorsque le même Yarichène déclare publiquement que la JSK est prise en otage par ses actionnaires et que ces derniers doivent s’en aller pour libérer le club.
Une déclaration surprenante mais qui demeure pourtant véridique tant ces actionnaires n’ont rien apporté réellement de concret au club, ni sur le plan financier ni même un projet sportif digne de cela.
La grande majorité des fans et à quelques mois de la réception officielle du nouveau stade de Tizi-Ouzou espère le rachat du club de la part d’une société étatique qui pourrait enfin lui permettre de retrouver son lustre d’antan.
R. A.