On l’a échappé belle!
Ce n’est sûrement pas dans les poumons de Ould Kaddour que l’on va retrouver notre oxygène.
Le véritable souffle dont a grandement besoin le pays , c’est celui du changement . Dans le mode obsolète de gestion. De gouvernance . Et de management.
Cette crise d’oxygene, impardonnable , impossible à comprendre, devra servir de dernière leçon sur la perception du sens réel de la responsabilité. Mais surtout de la compétence qui ne devra être alliée qu’à l’integrité, dépolluée de tout lien politique afin que ne compte que l’intérêt collectif. Et le bien du pays.
Il est temps d’oeuvrer à sauver d’abord ces compétences qu’on étouffe. Avant ‘d’établir de faux diagnostics sur ce scandale qui a failli nous être fatal.
Hériter d’un système de santé pourri , n’est plus un prétexte pour justifier des morts . Se laisser surprendre par la propagation d’un virus qui est parmi nous depuis deux ans, ne peut être que révélateur de cette absence de vision, de défaillance des outils de veille sanitaire .
Dans cette affaire, il y a eu incompétence avérée.
Nous l’avons échappé belle. Mourir de covid est plus facile à accepter que de ‘s’éteindre de poumons vides, étouffés plus par une mauvaise gestion de l’oxygène que par le terrible effet du virus.
Nous l’avons échappé belle, parce que de cette détresse respiratoire qui a touché les 4 coins du pays , a failli naître un mouvement de colère que certains ont tenté de nourrir, allant jusqu’à en faire un gisement propice à la révolte.
Encouragés par une communication officielle des plus lamentables et un flottement incompréhensible des autorités, certains ont essayé de trouver là un motif suffisant, un argument imparable pour provoquer le chaos.
Ils ont osé investir dans la douleur des victimes pour régler des comptes politiques.
Karim.A
