Objectifs de la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit: Adaptation au financement des projets

Le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, a affirmé mardi à Alger que la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit contribuerait à l’amélioration de la gouvernance des banques et la facilitation du financement des projets d’investissement en présentant de différents produits de financement.

Lors d’une séance devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat du projet de loi relatif à la monnaie et au crédit, présidée par Lakhdar Salmi, président de la commission, M. Rekkache a précisé que « le succès de l’approche d’investissement ne saurait être réalisé sans un accès facile et simplifié au financement ».

Il a en outre souligné que le texte de loi, actuellement en cours d’examen, « contribuera à la résolution de ce problème en présentant divers produits de financement avec la facilité et le coût nécessaires ».

Et de préciser que le nouveau projet de loi prévoit la modification de plus de 70 articles de l’Ordonnance n03/11 de 2003, ajoute 18 nouveaux articles, et annule trois (3) autres, avec l’introduction d’un nouveau chapitre composé de 11 articles, lequel comprend les fondements et principes de gouvernance qui sont parmi les points les plus importants en matière d’investissement, a-t-il dit.

Dans ce cadre, il a souligné que les plus importants points inscrits et qui influent positivement sur l’investissement, sont l’élargissement des prérogatives du Conseil de la monnaie et du crédit en ce qui concerne l’agrément des banques commerciales qui donneront des ressources supplémentaires pour le financement et appuieront l’investissement, ainsi que l’agrément des prestataires de services de paiement qui créeront une dynamique pour les investisseurs.
M.Rekkache a, en outre, accueilli favorablement l’intégration de nouveaux outils monétaires qui sont adéquats avec les évolutions que connait la scène monétique, à l’instar des outils de la finance islamique, ajoutant que la nouvelle approche de l’investissement n’a pas négligé un sujet important, à savoir le phénomène de la bureaucratie qui a été à l’origine de plusieurs cumuls, ce qui a amené à réfléchir aux cadres réglementaires, à l’effet de faciliter et simplifier l’acte d’investir.

Le même responsable a rappelé, dans ce contexte, les mesures visant à prendre en charge le problème du foncier économique et le texte juridique portant orientation du foncier économique vers les projets d’investissement et les modes de rationalisation de leur exploitation, un texte qui est en cours d’élaboration.

 

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