Mort dans des conditions atroces de 23 migrants: La responsabilité du makhzen totalement engagée

Ils sont 23 migrants à trouver la mort dans des conditions atroces en tentant de gagner l’enclave de Melilla.

La violence est encore une fois en cause et le nombre de victimes témoigne de cette intensité qui devrait interpeller les organisations des droits de l’homme et ces pays de l’occident si prompts à dénoncer les violations des droits humains.

C’est un nouveau  drame , après celui enregistré en 2021 à Ceuta, l’autre enclave espagnole située au Maroc. Dans ce drame , la responsabilité des forces  du régime du Mekhzen est totalement établie . 

Réputé pour sa maltraitance à l’égard des migrants , ce dernier recourt à toutes les méthodes pour pousser les clandestins  vers les frontières avec Ceuta et Melilla et les utilise comme arme de chantage, manipulation et pression sur l’union européenne .

D’après, de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), section Nador, des “affrontements” avaient eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, cette tentative d’entrée massive a commencé vers 6 h 40 lorsqu’un groupe de «près de 2 000 migrants a commencé à s’approcher de Melilla, Plus de 500 d’entre eux,  provenant de pays d’Afrique subsaharienne », ont ensuite forcé l’entrée du poste frontalier avec une cisaille».

Environ 133 sont parvenus à rentrer de l’autre côté de la barrière.

C’est à ce moment  que  les gardes frontieres marocains ont  fait usage de violence et de force.

Résultat:   23 migrants d’origine africaine trouvent la mort  et près d’une centaine d’autres sont gravement blessés. 

Les images choquantes de migrants entassés les uns sur les autres , ainsi que le nombre élevé de victimes, ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux.

Un bilan loin d’être réel selon certains observateurs .Le président de la section de l’association marocaine  des droits de l’homme  Omar Naji, de Nador s’est refusé à chiffrer le nombre de morts, mais “pense que le bilan va s’alourdir”, ajoutant que “la cause principale de cette catastrophe est la politique migratoire menée par l’Union européenne en coopération avec le Maroc”.

La principale organisation marocaine de défense des droits de l’homme a appelé ce samedi à “l’ouverture d’une enquête rapide et transparente” sur cette “tragédie” sans précédent au Maroc.

De son côté Le président du gouvernement socialiste espagnol, Pedro Sánchez a tenté de camoufler ce massacre et décrit ce drame comme une “agression violente et organisée par des mafias qui font le trafic d’êtres humains, contre une ville qui est territoire espagnol”.

Alors qu’Eduardo de Castro, le président (maire) de Melilla et plus haute autorité politique de cette ville autonome, a dénoncé une “réponse disproportionnée” du Maroc à la tentative de passage des migrants.

“Le Maroc se permet certaines choses qui ne seraient pas acceptables” en Espagne, a-t-il dit.

Nadi.k

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