Moins de 24 heures après son retour: Le président de la République reçoit des chefs de partis politiques :

Le président de la République, a repris ses fonctions, aussitôt rentré au pays. En effet, moins de vingt quatre heures après son retour (hier vendredi) en Algérie après un séjour medical en Allemagne, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce samedi, au siège de la Présidence de la République, trois chefs de partis politiques.
Il s’agit du président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, ainsi que le président du parti Jil Djadid, Soufiane Djilali.

Au sortir de l’audience, c’est Abdelkader Bengrina, président du Mouvement El Binaa, qui s’dresse aux journalistes, au nom des autres chefs de files, assurant d’emblée que cette rencontre «positive» a été une occasion pour souhaiter au Président Tebboune un bon retour au pays.
L’ocacsion était également selon lui, de transmettre les préoccupations des citoyens suite à la pandémie du coronavirus et débattre des mesures urgentes pour rétablir la quiétude et le bien-être des citoyens».

L’entrevue a permis également d’évoquer le 2e anniversaire du Hirak populaire et de mettre l’accent sur la nécessité de «rétablir la cohésion entre tous les Algériens», a-t-il ajouté, dont les propos sont rapportés par la Radio nationale.
Ce n’est pas tout. Toujours aux dires du président du mouvement El-Binaa , il a été débattu lors de cette même rencontre avec le président de la République du «déficit dont souffrent plusieurs départements ministériels et de la possibilité d’opérer des remaniements que le président de la République estime appropriés au service du peuple algérien».
Les discussions ont porté, entre autres, sur «les menaces qui portent atteinte à la souveraineté nationale et sur certaines parties algériennes qui pourraient servir d’outil d’atteinte à la souveraineté nationale, sciemment ou inconsciemment», a encore soutenu Abdelkader Bengrina.

Plusieurs dossiers à même de «réparer les injustices faites aux citoyens, de relancer la scène politique, de dissoudre le parlement, d’organiser des élections et de réviser du code électoral» ont également été évoqués lors de cette rencontre. C’est dire que le président dont l’agenda « est assurément chargé », ne veut pas perdre du temps.

Il n’est pas exclu que des décisions importantes soient annoncées dans les heures qui suivent….
Y.O

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