Mémoire Algérie-France : Le rapport Stora prêt en janvier prochain

Le dossier de la mémoire entre l’Algérie et la France avance.

Le rapport final de Benjamin Stora traitant des questions mémorielles entre les deux pays sera prêt en janvier 2021. C’est ce qu’a indiqué le président français Emmanuel Macron à son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, avec qui il a eu un entretien téléphonique.

« Lors de cet appel téléphonique, le président Macron a informé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, que le rapport sur le dossier de la mémoire que dirige Benjamin Stora, sera prêt au mois de janvier », a écrit la présidence, ce samedi, dans un communiqué.

Ce matin, précise la même source, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, « a reçu un appel téléphonique, de la part du président de la République française, Emmanuel Macron, qui s’est enquis de son état de santé ».

De son coté, Tebboune qui a remercié son homologue pour « l’intérêt qu’il porte à son état de santé », a souhaité « la guérison rapide à Macron », atteint lui aussi par la Covid-19.

Les deux présidents se sont entendus, par ailleurs, de « reprendre contact au début de l’année, pour aborder différents dossiers et questions d’intérêt commun, notamment celles d’ordre régional, surtout avec la situation qui prévaut en Libye, au Mali et Sahara occidental ».

Il faut dire que le travail de la mémoire constitue une question sensible entre Alger et Paris. Depuis son arrivée au pouvoir, Macron qui avait qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité », ne cesse d’assurer qu’il voudrait avancer et dépasser les obstacles liés à la mémoire entre les deux pays.

En juillet dernier, soit sept mois après l’élection de Tebboune, l’Elysée a désigné Benjamin Stora qui est un spécialiste de l’histoire Algérie-France, pour engager un travail conjoint sur les questions mémorielles. L’annonce avait été précédée par une déclaration d’Abdelmadjid Tebboune, au cours d’un entretien qu’il a eu avec des médias algériens, sur la question.

«Nous nous sommes entendus avec le président français, Emmanuel Macron, en ce qui concerne la mémoire pour travailler de façon normale », avait-il assuré, ajoutant que « pour faciliter les choses et sortir de la crispation politique et l’exploitation politicienne, il a nommé un historien connu, et son vis-à-vis est Abdelmadjid Chikhi ». Pour le chef de l’Etat, Chikhi est notre « Monsieur archives ».

Aziz.T

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