Macron tente la pédagogie et l’apaisement
L’intervention télévisée du président de la république a plutôt invité les français à la réflexion. Sans pour autant décliner dans le détail les principaux schémas que proposait son gouvernement face a la fronde (Gilets Jaunes) et des points cruciaux qu’il a évoqués dont le principal : la transition énergétique ; une belle dénomination qu’il va falloir selon lui mettre en œuvre progressivement se donnant un délai de 3 ans pour aboutir enfin a renouvellement du mode économique basé essentiellement sur une consommation énergétique propre au détriment des énergies fossiles, le président s’est voulu rassurant.
Pour cela il consacrera une enveloppe de 9 milliards d’euros d’aide à ces énergies dites propres financées au passage par la recette de la taxe sur les carburants, d’où la formation de cette fameuse équation toute simple en vérité mais qui a nécessité une vingtaine de minutes de discours afin de situer le cap aussi novateur serait-il du gouvernement français.
Ce qui nous donne l’équation qui suit : taxe sur les carburants = financements des aides pour le passage aux énergies propres : (solaire éolien, aide au renouvellement du parc automobile voitures hybrides et électriques aides aux ménages concernant les financements de travaux (isolation thermique et rénovation d’appareillages de chauffage).
Le président Macron aurait d’ores et déjà engagé des mesures mais l’avoue-t-il lui-même non exhaustives, un cap bien défini mais des chapitres restants flous.
Reste à définir la répartition de ces subventions dans un souci : l’aurait-il précisé égalitaire !
Une répartition entre une production énergétique propre, subventions et promotion du parc automobile hybride et électrique et puis enfin aide a l’amélioration de la rénovation de la performance énergétique du bâti existant). Rappelons que la hausse des prix du carburant imminente doit proportionnellement drainer l’application de ces mesures.
Le président Macron aussi bienveillant soit-il, aurait-il convaincu ? Les semaines avenirs nous feront part de la couleur du gilet.
Rafik Djilali
