L’UGTA cautionne-t-elle la loi sur les hydrocarbures?

Le silence troublant de l’UGTA face à un projet de loi aussi sensible que celui des hydrocarbures, suscite de sérieuses interrogations .

Aucune réaction ni forme de protestation du syndicat « officiel » des travailleurs alors que le gouvernement vient d’approuver l’avant projet de loi , dans la précipitation et dans l’opacité totale.

Sous la direction de Salim Labatcha qui a succédé à Sidi Said , l’UGTA semble s’orienter sur d’autres débats et revendications de moindre portée .

À partir de Skikda où ils étaient en regroupement régional, les syndicalistes ont surtout appelé à l’équité fiscale et réclamé une révision à la baisse des taux d’imposition des travailleurs, notamment l’IRG ( impôt sur le revenu global ).

Salim Labatcha a dénoncé le fait que  » 30% du revenu des travailleurs sont versés à l’impôt ».

Il est vrai aussi qu’ il a appelé à l’urgence de reconsidérer les dispositions de l’accord d’association avec l’union européenne lequel selon lui  » ne répond pas aux intérêts de l’Algérie « .

Pourtant l’urgence est ailleurs.  Elle est dans ce risque de voir  hypothéquer les richesses pétrolières et gazières  du pays à travers cette loi annoncée.

L’on se rappelle qu’avec ses toutes ses faiblesses et sa complicité établie avec le système politique en place , l’UGTA sous la puissante fédération des hydrocarbures faisait entendre sa voix et s’interposait parfois avec vigueur dans les débats.

Aujourd’hui même , l’impression que le gouvernement dispose de toute l’aisance d’agir sans  » résistance ou une quelconque opposition  » devient presque évidente.

L’UGTA est totalement effacée.

ABN

 

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