Ligue 1 : la valse des entraineurs, encore et toujours !

Les saisons se suivent et se ressemblent pour le championnat de Ligue 1, ou l’on continue à consommer sans modération les entraineurs. Une mauvaise vieille habitude des responsables des clubs de notre championnat en quête de résultats immédiats aux dépens de la stabilité de l’encadrement technique.

Et justement, la Ligue 1 n’en est qu’à sa septième journée et ils sont déjà 11 entraîneurs à avoir quitté leur poste, de leur propre gré ou limogés, pour diverses raisons.

Le premier à sauter, a été le coach de l’USM Alger, François Ciccolini, limogé avant même le début de la saison, pour avoir boycotté la cérémonie protocolaire post-Supercoupe d’Algérie perdue face au CR Belouizdad (1-2). Son adjoint Benaribi Bouziane avait été désigné par la direction pour le remplacer mais seulement pour quelques jours, puisque Thierry Froger finira par revenir au bercail.

La JS Kabylie en est déjà à trois entraineurs en 7 journées, un record ! Alors que le tunisien, Yamen Zelfani avait été viré après la première journée, le président Mellal avait choisi de faire appel à Youcef Bouzidi avant de s’en séparer un mois plus tard pour ramener Denis Lavagne.

L’USMBA a vu Lyamine Bougherrara quitter son poste avant même l’entame de la saison alors que le NC Magra s’est séparé de Mohamed Bacha après trois matchs seulement, remplacé par Abdelkrim Latrèche.

Pour sa part, le NA Husseïn-Dey a dû se séparer le 1er janvier de Nadir Leknaoui, suite à la défaite concédée à la maison face à l’ESS (0-1) en mise à jour de championnat. Idem du côté du CABBA, qui a vu Billel Dziri jeter l’éponge après la claque concédée à domicile (1-5) face à cette même équipe de l’ES Sétif.

Moez Bouakaz (US Biskra) et Aziz Abbès (WA Tlemcen), victimes des défaites concédées le week-end dernier en déplacement, respectivement face au RC Relizane (2-0) et à l’Olympique Médéa (2-1) ont été limogés eux aussi.
Le dernier à subir la furia de ses dirigeants est le français, Bernard Casoni, poussé ce mercredi au départ par son président.

Le pire dans tout ça, c’est que Casoni et Bouzidi ont été renvoyés alors qu’ils réussissaient de bons résultats (Bouzidi était sur une série de 4 victoires et un nul alors que Casoni n’avait pas encore perdu cette saison). Une gestion des plus chaotique de la part des responsables des clubs algériens, qui continuent de gaspiller l’argent public en toute impunité.

R. A.

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