lettre aux partis et au système: incertitudes et tumultes, le terrain fertile de l’anarchie

Qui fait quoi, qui a fait quoi, qui est quoi, dans ce magma d’incohérences générées par les chefs de partis de l’opposition, chacun y va de son jugement et d’une autorité qu’il s’attribue implicitement en oubliant que c’est le peuple qui est a l’origine de cette prise de conscience. Messieurs les chefs de partis, le peuple ne vous a pas encore désigné et chaque chose en son temps , il vous est donc interdit de vous substituer à la justice , vous n’êtes pas le peuple ! Il faudrait donc se calmer et employer un langage civilisé au lieu de vociférer ! En démocratie ce n’est pas celui qui crie le plus fort qui a raison, sinon ou résiderait la différence avec l’actuel exécutif, lequel nous espérons sortant bon gré malgré. N’est ce pas Mr Rahmani ? On est d’accord sur le principe mais pas sur la méthode.

Voila que des sentences sont prononcées par ces derniers, des condamnations mort, des exécutions : nous ne sommes pas sortis des ténèbres pour que vous nous y remettiez, nous aurons les institutions adéquates pour juger équitablement chaque responsable.

Le peuple a parlé d’une seule voix, le peuple (Hadara) a décidé, et il choisira ses representants librement loin de la cacophonie et des jugements hâtifs que vous êtes entrain de prononcer :des exécutions hors procès sans en avoir les prérogatives ; l’on se prend a rêver et l’on fomente des scenarios a la hutu et tutsi : « réveillez- vous, on n’est pas au Rwanda » et de ce fait inciter le peuple, plus mature et plus civilisé que vous, (il vous l’a d’ailleurs montré lors de la marche du 22 février), à répandre le sang, ne vous honore pas.

Ce n’est pas cela une démocratie, on ne ferme pas la porte pour que l’on soit envahi par la fenêtre. On tourne une page pour en écrire une autre pour nos enfants, qu’elle soit alors de meilleure facture.

RD

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