Les promesses pharaoniques de Rebrab:  À lui seul il peut honorer les importations du pays

Pratiquement à lui seul, Rebrab, fait office de programme économique du candidat Ali Ghediri . Il en est la substance de base , une puissance à fabriquer la richesse . Retour sur le potentiel du patron de cevital : il présente une capacité de développement qui s’exprime avec un 1 million d’emplois créés et pas moins de 35 milliards de dollars de recettes d’exportations ! Chiffres impressionnants et qui semblent paraître irréels. Encore mieux , il ne s’agit là que d’un projet , celui du fameux hub de cap djinet dans la wilaya de Boumerdes. Un projet que rebrab explique à son invité de marque , un haut responsable de l’agence française de développement, comme le montre la vidéo postée sur la page du groupe .
Ce projet digne des rêves économiques les plus audacieux repose sur une étude très sérieuse et avait été en réalité exposé il y a quelques années déjà. Du temps où Hamid Temmar était ministre en charge de la promotion des investissements. D’ailleurs à l’époque Temmar avait été sérieusement emballé par ce projet et s’était même engagé à le défendre pour faciliter sa réalisation d’autant que rebrab avait démontré que le financement était acquis par son propre concours d’une part et celui d’un apport extérieur.

En clair, aucune banque de la place n’était sollicitée. Depuis, c’est le statu quo, les pouvoirs publics emettront un niet catégorique. Le projet fait peur . Politiquement surtout . Car sa localisation géostratégique était de nature à conférer à rebrab une puissance réelle et une stature assise sur un million d’employés, potentiels sympathisants au cas où le patron du groupe aurait des visées politiques. De ce point de vue cette idée effrayait sûrement les décideurs . Le hub situé entre 5 wilayas du centre, Alger, Boumerdes, tizi ouzou , Bouira et Blida, toutes absorbées en main d’oeuvres constitue aux yeux de l’administration un piège politique plus qu’ un investissement économique. Depuis, le projet si cher à rebrab gît tel un souvenir , un rêve, dans une maquette décorant les couloirs de la réception du siège de cevital.

En investissant ses fonds et ses espoirs en la personne de l’ex général Ali Ghediri , Rebrab tente de rattraper les opportunités perdues. Les blocages vécus . Au nom de quelle loi pourrait on priver le pays et ses chomeurs de gagner un million d’emplois ? Additionnés , les projets étouffés de rebrab présentent à eux seuls une solution à deux problèmes majeurs du pays : la lutte contre le chômage et surtout la consolidation des réserves de change. Avec 35 milliards de dollars de recettes sur ce projet auxquels il faut rajouter le potentiel raté des 12 milliards de dollars susceptibles d’être dégagés de l’ensemble des autres affaires du groupe, Cevital est à même de couvrir l’essentiel de la facture d’importation de l’Algérie. Ainsi se mesure l’étendue des dégâts occasionnés par des décisions politiques à la limite du crime économique. Fut il le diable,ou l’ennemi juré de la nation , un promoteur d’idées inscrites dans une perspective de développement de cette dimension aurait été courtisé dans relâche sous d’autres cieux . Voilà entre autres pourquoi rebrab jette son dévolu sur Ali Ghediri . A défaut. ..

Karim Alem



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