Les magistrats reviennent à la charge: Revendications socio-professionnelles

Rien ne va entre le syndicat des magistrats et la tutelle…un retour à un éventuel bras de fer entre les deux parties revient aux devants de l’actualité.

Un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion, tenue jeudi dernier à Alger, traduit  le  mécontentement de la gestion et la situation socioprofessionnelle de la structure judiciaire en Algérie.

Les questions socioprofessionnelles ont concentré l’essentiel des revendications des magistrats (SNM).

Des revendications résumées en sept points dont notamment,  les conditions du travail ainsi que la politique menée par les dirigeants.

le syndicat dénonce une « dégradation de la situation », du fait de l’absence de concrétisation des engagements de la tutelle .Pour le SNM, le ministère de la justice n’a pas honoré ses engagements envers les magistrats en ce qui concerne le volet socioprofessionnel, les promesses d’améliorer les conditions de travail des juges annoncées en 2019, n’ont pas encore été tenues.

Le communiqué rappelle  aussi que 53 magistrats touchés par des mutations en 2020 ne connaissent toujours pas le lieu de leurs affectations, Une situation tendue qui pourrait dégénérer à tout moment, alerte le syndicat.

Sur le plan de la liberté de justice, Le Syndicat national des magistrats dénonce ce qu’il appelle ‘’les pressions exercées’’ sur ses membres par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Belkacem Zeghmati.

Ce dernier a envoyé, selon la même source, des avertissements aux juges qui ont participé à la dernière action de protestation menée par le SNM qui dénonce également le refus de la tutelle d’accorder des détachements aux membres de son bureau national, un autre volet qui inquiète le syndicat .

Nadi. K

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