Le wali d’Alger ne veut pas de presse « privée »..

Alors que le président de la république reconnaît l’apport de la presse privée qu’ il reçoit au sein meme du siege de la présidence dans le cadre de ses rencontres avec les médias, le wali d’alger affiche une toute autre vision de la liberté d’expression

 

Que cherche-t-on à cacher aux algériens à l’ère du numérique et des réseaux sociaux ?

Tout se sait, se diffuse et se propage en ces temps d’interconnexion en temps réel à tel point que l’information appuyée souvent d’images et de vidéos ne trouve plus de frontières.

Le wali d’Alger semble ignorer ce fait et préfère ne rien voir de cette vérité .

Il a pris ce samedi l’initiative  » sanitaire  » d’exclure les médias dits privés de toute possibilité de faire leur travail en dehors de la capitale.

Les journalistes  » privés  » ne doivent point accéder aux sources d’informations et accomplir leur mission hors Alger.

Dans la correspondance adressée par la wilaya d’Alger aux services de sécurité, il est mentionné explicitement que tous les professionnels des médias publics sont autorisés à circuler entre les wilayas du pays, sur simple présentation d’un ordre de mission signé par leurs responsables.

Exclusivement, les journalistes du secteur public. Voilà un autre déni aussi flagrant que celui d’une discrimination d’une autre époque.  Une atteinte évidente à la liberté de la presse et entrave caractérisée au métier d’informer.

La transparence tant vantée n’est pas au rendez vous de cette Algérie nouvelle.

C’est un acte de censure hors normes que vient d’accomplir le wali d’Alger en s’erigeant comme rédacteur en chef de la rubrique sanitaire .

ABN

 

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