Le vaccin anti-covid sauvera la vie et…le pétrole

Le baril et la Covid ; Quand la pandémie gouverne le monde et jongle avec les chiffres…

Les cours du pétrole continuaient de grimper ce Mercredi, le Brent s’approchant des 50 dollars le baril, boosté par les avancées des vaccins et le prochain sommet de l’OPEP+ et avant même la publication des stocks américains par l’EIA plus tard dans la journée.

Vers 10H20 GMT , le baril de la Mer du Nord pour livraison en Janvier gagnait 1,38% par rapport à la clôture de mardi, à 48,52 dollars.

A New York, le baril Américain de WTI pour le même mois gagnait 1,11% à 45,41 dollars.
Il faut remonter au 6 Mars dernier pour retrouver des prix équivalents ; c’était à Vienne, en Autriche, au siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), une journée gravée dans les annales de l’histoire turbulente de l’or noir.

Dans un climat glacial, le ministre russe de l’énergie, Alexander Novak, a fait voler en éclats l’alliance entre Moscou et Riyad qui présidait depuis trois ans à l’équilibre délicat du marché.

En quelques heures, le monde du pétrole est passé d’une situation tendue à une crise majeure. Un choc dont les conséquences économiques et sociales étaient très sévères, le Lundi 9 mars au matin, les cours ont chuté lourdement en Asie, le baril du Brent de la mer du Nord a plongé de 25 %, à 33,90 dollars.

L’étincelle de cette crise ? L’épidémie due au coronavirus, qui heurte de plein fouet un marché très fragile.

C’est d’abord en Chine que les conséquences économiques du virus se sont fait sentir. Or le pays est le principal moteur de la demande pétrolière. Il représente 14 % de la consommation mondiale, soit 14 millions de barils par jour. Surtout, l’économie chinoise est de plus en plus gourmande : en 2019, Pékin était le premier importateur mondial et 80 % de l’augmentation de la demande était due à la seule Chine.

Pour le moment deux facteurs principaux sont à l’origine de la remontée des prix du pétrole de ces dernières semaines: d’abord l’évolution positive des vaccins, ensuite la perspective d’une prolongation des coupes actuelles de la part de l’OPEP+, qui semblent déjà prises en compte par les marchés.

Les laboratoires AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna ont fait part ces derniers jours d’une bonne efficacité de leurs futurs vaccins contre le Covid-19, ils espèrent obtenir des licences pour produire ces vaccins en quantités commerciales pour le mois prochain .

Ces dernières annonces concernant les vaccins covid-19 ont parvenues à propulser les prix de l’or noir de plus de 8% depuis la semaine dernière, sans oublier la réunion des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés de l’OPEP+ en début de la semaine prochaine pour statuer sur l’accord de réduction de la production qui les lie.

Selon plusieurs analystes, la transition politique de Donald Trump à l’équipe du président élu Joe Biden contribuait également à la hausse des cours du brut.

D’un autre côté, le G20 a annoncé qu’il n’hésiterait pas à soutenir l’économie mondiale au cours de la période à venir, et ce, pour faire face aux répercussions économiques négatives de la pandémie de Covid-19.

Dans toute cette foule de chiffres et d’événements…L’économie algérienne regagnera-t-elle son équilibre… ? Puisque le projet de loi de finances 2021 (PLF-2021), est basé sur un prix moyen de référence à 40 dollars le baril.

Nadi.K

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