Le Ministre qui valait de l’or: Abdesslem Bouchouareb exigeait paiement avant audience !

Officiellement il était ministre de l’industrie, mais dans la pratique il était surtout un homme politique chargé de traquer le groupe Cevital et d’étouffer tous ses projets.

Abdesslem Bouchouareb fort de ses amitiés avec Ouyahia mais surtout de ses accointances avec les cercles de Said Bouteflika est aujourd’hui au coeur de graves accusations.

Le président de l’association des concessionnaires automobiles multimarques, l’ACAM , monsieur Youcef Nebbache fait des révélations fracassantes sur les agissements et pratiques incroyables de cet ancien ministre.  Ce dernier exigeait le paiement de pas moins de  » 20 millions de centimes pour 5 minutes d’audience qu’ il accordait à tout opérateur  » lance Youcef Nebbache sur un plateau de télé.

Il ajoute que le même ministre avait demandé un pot de vin de  » 15 milliards de centimes à Monsieur Achaibou afin de lui accorder l’agrément pour une usine de montage automobile  » .  Cette affaire avait d’ailleurs été dénoncée à l’époque par Achaibou au cours d’un entretien sur les ondes de radio M.

Youcef Nebbache affirme, catégorique et jure que ces faits de haute corruption ont bel et bien eu lieu et leur auteur , Bouchouareb avait ainsi imposé sa philosophie qui lui permettait de monnayer ses services en toute impunité et ce sous le gouvernement de Abdelmalek Sellal .

On apprendra également que l’ancien ministre de l’industrie avait obtenu une villa de 42 milliards de la part d’un puissant concessionnaire automobile en échange d’un agrément et de facilitations pour le montage auto.

À titre de rappel , Bouchouareb s’était illustré publiquement contre toute initiative d’investissement du groupe Cevital . Il avait même interdit à Issad Rebrab toute présence dans les manifestations et forums économiques fussent ils sponsorisés par cevital , comme ce fut le cas avec la rencontre des hommes d’affaires britanniques totalement prise en charge par le groupe de Rebrab.  Celui ci en fut néanmoins exclu .

Plus grave, la marque Hyundai installée en Algérie par cevital qui en avait fait un sérieux concurrent pour les véhicules européens fut, par un jeu trouble retirée à rebrab pour être offerte sur un plateau au controversé Mahieddine Tahkout.  La touche de Bouchouareb n’est pas étrangère à la manoeuvre .

Le nom de ce ministre est gravement associé à une corruption de haut vol et à une destruction de l’industrie algérienne dans laquelle il a investi ses visions personnelles pour des calculs qui obéissent à ses propres ambitions ou à celles de ses amis.  Au détriment de l’intérêt national.

Karim A

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