Le jeu trouble d’une organisation des droits de l’homme : La petite voix d’Amnesty International

Quel rôle et quel crédit encore pour cette organisation dont les limites d’action et d’enquêtes s’arrêtent là où commencent à peser les enjeux étroits et les intérêts non avoués ?

Amnesty International est devenue objet à suspicions ces derniers temps , notamment, au lendemain des massacres perpétrés par le régime du makhzen contre des dizaines de migrants africains.

Un timide et surtout tardif communiqué rédigé en des termes manquant de substance au regard de la réalité du crime et du choc qui a secoué le monde dans cet acte barbare commis avec une violence inouïe contre de jeunes prétendants à l’immigration.

Amnesty International a manqué de courage et de célérité, se faisant d’ailleurs de loin effacer par d’autres voix qui se sont élevées spontanément pour crier au meurtre «autorisé».

Beaucoup d’observateurs ont d’ailleurs souligné cette triste «timidité» affichée par une organisation que tout semble finalement accabler. Certains vont jusqu’à la voir affiliée au régime du makhzen tant elle traîne le pas et modère ses réactions dès que le théâtre ou la scène des violations de droits de l’homme incriminent directement le Maroc.

Des réactions sélectives et des condamnations formulées dans un style qui use d’une intensité dictée  selon la nationalité de l’auteur du crime et des faits.

Jusqu’à aujourd’hui alors que le massacre des migrants retentit encore par son horreur, Amnesty International s’est imposée un silence douteux qui accrédite la piste de ses accointances avec des lobbies tirant leurs ressources du régime du makhzen. Sinon comment expliquer cette impunité à l’insolence flagrante ?

N’est-il pas permis de douter des orientations de cette organisation si  prompte à se manifester au moindre petit bruit venant d’Algérie?

Activant à l’affût de tout ce qui se rapporte aux événements de la maison Algérie depuis les années 90 où le terrorisme aveugle a accompli des massacres contre des enfants et des femmes , Amnesty International avait annoncé la couleur en affichant son parti pris en faveur de la fameuse folie du « qui tue qui».

L’organisation censée défendre les droits de l’homme a fait de l’Algérie un point de concentration active allant jusqu’à se risquer dans des prises de position qui trahissent la nature de ses objectifs. Elle s’est permise l’audace de s’impliquer dans des situations internes au pays qui mettaient en opposition les enfants d’un même pays autour de choix politiques et de projets de sociétés.

Amnesty International a montré sa tendance suspecte en bombardant de communiqués tout ce qui s’entreprend en Algérie, y compris durant le Hirak pacifique où le comportement exemplaire  des populations a livré un message de haute facture.

S’agissant en revanche des violations de droits de l’homme au Maroc, la même organisation n’annonce aucune condamnation digne de ce nom et ne promet aucun indice d’enquête sérieuse.

Plus qu’une organisation des droits de l’homme  Amnesty International agit tel un instrument au service de certains intérêts, et a fini par succomber à ses propres excès, les derniers massacres perpétrés par l’armée israélienne contre des civils palestiniens dont des enfants notamment, montrent l’embarras et la couleur douteuse d’un autre allié à ceux qui prônent l’injustice et abusent de leur position.

R.N

 

 

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