Le Hirak maintient son souffle dans plusieurs villes

Le mécontentement populaire continue à s’exprimer dans ce hirak des vendredis qui touche à sa 111 ème édition.

À  Djelfa, Ouargla, Bejaia, Bouira, Setif , Tizi ouzou, Oran, Relizane, Annaba , Medea, Ain Beida, Beni Ouartilane, Bordj Bou Arreridj , Laghouat ainsi que Ain Mlila et bien sûr Alger, les Algériens ont occupé la rue avec les mêmes slogans et toujours la discipline pacifique pour exprimer leurs revendications.

Les appels à l’instauration d’un véritable Etat de droit constituent l’essentiel des slogans et des affiches et ce même si le fameux  » Etat civil et non militaire » est toujours brandi par des pancartes bien assumées.

Pour ce Vendredi , à Alger, le juge Saadedine Merzoug , ce magistrat rebelle contre l’ordre établi et qui a fait publiquement sienne la revendication populaire d’une justice indépendante, a eu un hommage particulier . Son portrait trônait dans certains carrés du hirak qui le mettaient à l’honneur. Ce jeune magistrat aux prises actuellement avec la tutelle pour avoir rejoint les appels du peuple et   adhéré au principe d’une véritable justice est devenu un symbole de lutte et de résistance.

Encore une fois, la rue est prise d’assaut  par ces citoyens convaincus par l’idéal démocratique et surtout motivés par ce sentiment de continuité d’un système qui est pourtant censé avoir été anéanti un certain 22 février 2019.

Tant que les raisons de sortir demeurent encore là , le hirak restera un processus irréversible comme le faisait justement remarquer  Louiza Hanoune aux débuts de ce mouvement.

ABN ( photo Mahrez.R)

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