Le FFS exclut les élections de ses priorités et appelle au dialogue

Le premier secrétaire national du FFS a appelé, ce samedi 23 janvier, au dialogue large et consensuel pour sortir de la crise, estimant que tout processus électoral ne peut constituer une solution, dans le contexte actuel.

« Les élections quelle qu’elles soient et malgré l’efficacité des lois sur lesquelles elles sont basées, ne peuvent constituer une solution à la crise nationale », a déclaré Youcef Aouchiche à l’ouverture des travaux de l’installation de la Commission fédérale de la wilaya d’Alger, tenus au siège national.

Pour lui, les élections « n’ont jamais été la démocratie, mais leur résultat ». Et dans les conditions actuelles que vit l’Algérie, toutes les échéances électorales « ne sauront jouer un rôle » dans le changement souhaité par les algériennes et les algériens. Bien au contraire, ce qu’il faut, estime-t-il, c’est « un large débat national qui mobilise toutes les énergies du pays».

Très clair dans son discours, le premier secrétaire national du FFS déclare que « les élections n’ont jamais fait partie des priorités du parti qui milite pour un changement radical et pacifique du système ».

Pour le FFS, « le seul moyen de changement est un dialogue national global » et même en s’appuyant sur un arsenal juridique, cela ne saura être une alternative au dialogue. Une allusion à peine voilée à la révision de la loi électorale dont une copie de la mouture a été envoyée aux partis pour enrichissement.

Aziz.T

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