Le département de l’industrie pharmaceutique reprend ses droits et recadre Rezzig : Le médicament est à nouveau libre à l’importation…

Rectification de tir sur fond d’urgence.

Désormais les médicaments et autres dispositifs médicaux sont libres à l’importation et ne figurent plus sur la liste des produits soumis au filtre du Ministère du commerce à travers la plateforme numérique gérée par Algex .

C’est le ministère de l’industrie pharmaceutique qui vient de l’annoncer via un communiqué explicatif où il met en avant «ses attributions en matière de régulation du marché des médicaments ».

Une manière de recadrer le département de  Kamel Rezzig , sachant que la gestion des besoins et des importations de médicaments obéit « aux programmes d’importation annuels que délivre le ministère de l’industrie pharmaceutique». En exclusivité.

A ce titre , le médicament se libère de ce verrou bureaucratique qui menaçait de peser dangereusement sur la santé des algériens et ce pour des considérations difficiles à admettre que l’administration du commerce entendait lier au souci de réduction de la facture des importations !!! À quel prix ? Et au détriment de qui ?

L’intervention du ministère de l’industrie pharmaceutique, seul habilité à jauger et à permettre l’approvisionnement réglementé du marché des médicaments vient ainsi remettre  de  l’ordre dans ce circuit particulièrement sensible dans lequel le ministère du commerce semble avoir fait intrusion avec fracas.

Beaucoup de voix se sont élevées pour exprimer leur désarroi et afficher des inquiétudes avérées sur les conséquences de l’inscription du médicament au registre des restrictions .

Le département de Benbahmed reprend «ses droits» et mentionne avec beaucoup de finesse que le sursaut correctif émane de ce souci de maintenir « une cohésion sectorielle dans le cadre de la politique gouvernementale».

ABN

 

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