l’automobile made in Algeria: La spéculation est ailleurs

Le souci de l’homme d affaire qui a investi dans l’assemblage automobile est de garantir la meilleure marge bénéficiaire susceptible d être acceptée par le marché tout en demeurant compatible avec l impératif de retour sur investissement.

Autrement dit , le recours à des prix prohibitifs serait naturellement suicidaire. Pour l heure même si les avantages fiscaux et parafiscaux sont conséquents et assurent une excellente avance il n en demeure pas moins que la chute du dinar a lourdement  pesé dans la dynamique des prix des véhicules.

Une perte de change considérable ajoutée aux charges salariales non négligeables pourraient être des facteurs à même de constituer une réponse à la problématique.

Sinon , seul le marché décidera. La transparence devrait être surtout assurée par les pouvoirs publics afin de veiller au respect des règles commerciales et de distribution. Surtout en matière de répression de toute spéculation sur le marché des véhicules neufs .

De lourds soupçons pèsent en effet sur les concessionnaires qui seraient impliqués dans l émergence d un marché parallèle des véhicules neufs . Une forme de spéculation bien entretenue pour générer des plus values substantielles échappant aux contraintes fiscales .

Et c est à ce niveau que le rôle régulateur de l État serait judicieusement important. Une telle manoeuvre qui tend à entretenir des réseaux de distribution clandestins relève du chapitre de pratiques commerciales illicites .

Le consommateur algérien en souffre toujours et pour preuve l obligation qui lui est faite de procéder au paiement de son bien sans pouvoir être servi dans les délais réglementairement autorisés.

Comme quoi, le marché automobile dans sa globalité est loin d être au rendez vous des attentes exprimées.

Karim.A

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