L’ANEP, caisse politico-médiatique de l’ancien système : Les vérités du nouveau PDG

Usant de termes simples et d’un discours sans détours, chiffres et documents à l’appui, le nouveau président Directeur général de l’ANEP ( entreprise nationale d’édition et de publicité ) a démontré comment l’ancien pouvoir politique avait créé, entretenu et nourri des journaux dont certains devaient servir exclusivement tels des supports de propagande.

 

L’Anep C’est d’abord  » 9000 milliards de centimes de créances douteuses  » un état des lieux dramatique qui renseigne sur l’absence totale des normes de gestion .

Larbi ouanoughi le nouveau patron de cette entreprise n’en finit pas de découvrir les manoeuvres de  » distribution de la rente  » au profit de certains  » élus  » de la presse sur la base de critères douteux où s’entremêlent intérêts obscurs et enjeux politiques.

 

L’argent public coulait  à flots au profit de certains titres de presse » des protégés du système  » appartenant dans certains cas à des individus étrangers au monde des médias.

Larbi ouanoughi qui s’exprimait sur la chaîne EL Hayatt TV fera des révélations sur l’existence de prêtes noms autour de quelques journaux appartenant aussi bien à des personnalités politiques qu’ à des entrepreneurs reconvertis trouvant en la ressource de l’ANEP un argument facile pour un enrichissement transférable à l’étranger.

 

Dès son installation, il s’attelle à auditer les comptes et le mode de gestion de ce groupe public et découvre surpris que  » la vocation commerciale de l’ANEP a été totalement ignorée  » .

Il ajoute que son fonctionnement ainsi que la répartition de la manne publicitaire ne reposaient sur aucun critère objectif.

Rappelant que l’ANEP devait être un outil de soutien indirect aux médias, sa mission a fini par être détournée de ses objectifs.

Certains journaux ont profité de plusieurs milliards alors qu’ ils sous payaient leurs journalistes, ne les déclaraient point aux organismes d’assurance sociale et pire encore faisaient de l’évasion fiscale.

Ouanoughi citera le journal Ennahar qui  » a bénéficié de 113 milliards de centimes sur 4 ans.  Alors que certains de ses journalistes ne sont même pas assurés » et d’ajouter  » je cite l’exemple de ce journal car il a voulu imputer sa récente fermeture à l’ANEP.  Un journal n’est pas une pizzeria on ne le ferme pas sans garantir d’abord les droits des salariés.  Il y a les règles de la mise en faillite qui doivent être respectées « .

 

Ouanoughi s’engage à révolutionner l’ANEP et à oeuvrer dans la mise en place d’outils transparents pour la répartition de la publicité sur  » 15 critères établis  » qui détermineront l’orientation publicitaire.

Il évoque entre autres , le professionnalisme, la forme légale, la situation fiscale et la mise à jour auprès des organismes sociaux, le tirage et le chiffre réel des ventes, entre autres comme préalables ouvrant accès à l’enveloppe ANEP .

Enfin il dira en substance :  » J’ai été installé pour assainir cette compagnie publique et relancer une véritable relation avec les médias. En demeurant juste, équitable et surtout rigoureux. Aucune forme d’intervention ou d’intimidation ne pourrait me détourner de mon action ».

L’Anep pourrait être propulsée parmi les 20 premiers groupes économiques publics et C’est  » notre objectif « , conclut le nouveau PDG.

ABN

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