L’ambassadeur Des USA invité de Rebrab: Les Américains au secours de Cevital

Belle coïncidence ! Et flagrante contradiction ! Au moment même où le Département d’Etat Américain vantait les mérites du marché algérien ainsi que les conditions attractives Soulignées au chapitre du climat des affaires, voilà que Cevital vient apporter la preuve du contraire .

 Et L’ambassadeur Américain à Alger, qui s’est rendu à bejaia au siège de Cevital aura eu à le vérifier par lui même. En visitant les installations du premier groupe privé algérien, telles  que le montrent les images sur le site de Cevital, le diplomate pourrait mesurer les ambitions réelles de Rebrab et surtout les aptitudes de son groupe quant à alléger la facture d’importation par effet d optimisation des investissements qu’il s’emploie à réaliser . Il sera surtout question de constater sur place les blocages des ambitieux projets .

Blocages qui durent depuis plus d’un an et demi et que Rebrab n’a eu de cesse de dénoncer tout en démontrant la portée stratégique de cette affaire qui consisterait à faire gagner au pays pas moins de 1 milliard de dollars d’exportations par an. Il s’agit de la trituration des graines de soja et de tournesol , étape permettant de produire l’huile brute qui sera ensuite raffinée localement. Par prolongement, ce processus offre l’avantage de produire également de la matière pour les besoins de l’alimentation de bétail .

On parle de pas moins de 3000 emplois directs et quelques 100. 000 indirects que ce projet produirait . S’il a alerté toutes les autorités, comme il l’a toujours fait savoir , le patron de Cevital a même suscité le soutien public de beaucoup de personnalités et de députés qui ont plaidé « cette cause en faveur du développement économique national « .

Les citoyens de Bejaia ont également essayé de dire leur mot afin de débloquer la situation du groupe. Il est utile de rappeler que le blocage a été l’oeuvre du pdg du port de bejaia qui s’est investi â interdire le débarquement des équipements de Cevital. Avançant des motifs très peu convaincants au regard de ses attributions réglementaires, L’ancien patron du port de bejaia a néanmoins réussi à priver le groupe de cet outil de développement. Ni le ministre de l’industrie , ni celui des transports  ( tutelle des entreprises portuaires ) et encore moins celui des travaux publics n’ont officiellement fourni le moindre justificatif pour interdire à un opérateur d’élargir ses investissements au profit de l’économie nationale.

L’occasion est ainsi donnée au diplomate américain de revoir la copie émanant des services du secrétariat d’Etat de son puissant  pays.

Parions tout de même que cette visite ne restera pas sans suite.  Bel investissement de Cevital dans cet ultime recours !

Karim Alem

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