La colère des douaniers contre leur direction et les charges de travail: Vers une grève générale les 18 et 19 Avril

Une grève générale des agents et cadres des Douanes Algériennes se profile à l’horizon.
Autrement dit, une paralysie générale des ports, aéroports et autres postes frontaliers n’est pas à écarter.

Une action qui ne sera assurément pas sans conséquences directes sur l’économie nationale.

En effet, dénonçant une circulaire de leur tutelle qui oblige les agents des douanes à travailler durant les samedis avec en plus extension des horaires jusqu’à 18 h , dans un préavis de grève, rendu public ce samedi 10 avril, le collectif des douaniers algériens a menacé de recourir à une grève nationale de deux jours, les 18 et 19 avril en cours.

En deuxième lieu, le syndicat des douaniers algériens s’est insurgé contre « le climat délétère dans lequel les agents et cadres du secteur exercent leurs fonctions ».

Plus explicite, le syndicat fait référence à l’allongement des horaires de travail à 10 heures par jour et la mauvaise organisation des services et la gestion des missions.

Aussi, les « douaniers », dénoncent « le recours du DG à la mise à l’écart de nombreux cadres compétents et la gestion abusive des ressources humaines en l’absence d’un partenaire social ».

Ce n’est pas tout. Les douaniers réclament également, de leur tutelle l’acquisition de véhicules 4×4 pour les agents exerçant sur le terrain et des voitures légères pour ceux qui travaillent dans l’administration. « Nous réclamons l’acquisition d’une tenue officielle de bonne qualité, similaire à celles des agents de la Police et de la Gendarmerie nationale », lit-on dans le préavis de grève.

Même le système dit de gestion carrières a été décrié par les douaniers qui exigent ainsi « la promotion de l’ensemble des agents et cadres justifiant de 10 ans d’expérience et l’organisation d’un concours de promotion une fois tous les cinq ans».

Notons en fin, que le collectif des douaniers a été aussi clair que précis dans son préavis de grève qui menace de recourir à une débrayage cyclique d’une journée de plus par mois, à savoir les 16, 17 et 18 mai, les 13, 14, 15 et 16 juin et les 11, 12, 13, 14 et 15 juillet.

Y.O

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