Issaad Rebrab frappé d’interdiction de gestion..

Issad Rebrab , fondateur de Cevital, le plus grand conglomérat privé en Algérie est désormais interdit de tout acte de gestion.
En vertu d’une décision de justice datée du 18 mai dernier au terme de laquelle il est placé sous contrôle judiciaire , l’ex patron de Cevital âgé de 79 ans (accomplis ce 27 mai) officiellement à la retraite depuis Juin 2022 vient d’être frappé d’une interdiction totale de pratiquer la moindre activité commerciale, sous quelque forme qu’elle soit.
Un courrier circulant sur la toile signé par le secrétaire général de la chambre des notaires , sous le sceau de l’urgence, daté du 23 mai informe tous les notaires de ces interdictions opposées à l’ex boss du groupe privé.
Le document précise que Rebrab n’a plus le droit de passer ou signer le moindre acte , ni de s’adonner à toute activité en lien avec Cevital ou l’une de ses filiales.
Il y est également fait mention de l’interdiction d’agir en sa qualité de membre ou président du conseil d’administration , ou de directeur du groupe Cevital.
Rebrab n’est plus habilité au regard de la loi de signer ou de participer à tout acte de gestion en rapport avec Cevital .
La mesure conservatoire est ainsi notifiée à tous les notaires.
Issad Rebrab qui avait annoncé son total retrait de la gestion du groupe en juin 2022 avait confié le relais à son fils Malik qui poursuit cette mission avec l’appui d’un directoire restreint formé de 3 cadres aguerris aux nouvelles techniques de management moderne.
Actionnaire majoritaire de Cevital avec plus de 40% du capital, (le reste des actions étant réparti sur les membres de la famille) , Rebrab sera désormais tenu loin du groupe et de ses filiales.
Courant de cette semaine, il est attendu de voir l’inauguration de l’usine de trituration des graines oléagineuses à Béjaïa. Un projet stratégique qui s’inscrit en droite ligne des objectifs tracés par la feuille de route économique du pays, notamment en matière de sécurité alimentaire.
L’huile de table sera totalement «algerianisée». La matière première (huile brute) sera localement produite puisque Cevital s’est déjà lancé dans la culture du Colza dont la récolte va servir justement à la trituration. C’est une première en Algérie. Une énorme facture d’importation des huiles brutes sera ainsi inscrite au chapitre des économies en devises réalisées par le pays.
A.A