Inspection Générale de la Présidence : Suprême contrôle dans un contexte de méfiance…

Ces démarches devront aboutir à une « lutte contre la politique d’impunité », un point sur lequel insiste le Président Tebboune en soulignant à chaque occasion sur la consécration de la transparence en vue de rétablir la confiance du citoyen en son Etat, affirmant que le citoyen demeure au centre de toutes ses préoccupations.
« L’objectif de créer une Inspection générale relevant de la Présidence de la République est de contrôler l’action et les activités des responsables, en ce sens qu’aucun responsable ne pourra être au courant des visites de cette Inspection », avait affirmé le Président Tebboune.
Rappelons que pour débloquer une situation économique en proie au doute et aux multiples craintes tant des opérateurs que des décideurs au niveau des administrations, le président Tebboune avait pris la décision d’élargir le champ d’action du médiateur de la république.
Ce dernier , Brahim Merad est désormais chargé de veiller au dénouement de tous les projets d’investissement bloqués par l’administration pour divers motifs . Il est devenu un interlocuteur incontournable en la matière. Son intervention a non seulement permis de redonner vie à des projets économiques , selon les annonces officielles mais en plus elle aura permis de récolter une foule d’informations sur les difficultés que subissent les créateurs de richesse.
D’aucuns s’interrogent en conséquence sur la nécessité de recourir aux services d’un médiateur pour pouvoir prétendre à l’investissement. Triste constat qui contraint le capital à opter pour les voies du circuit parallèle qui échappe à toutes les entraves administratives.
L’inspection générale ne pourra être efficace , économiquement parlant sans l’implication de professionnels rompus aux rouages que renvoie la réalité du terrain.
ABN