Importations des Légumes secs et du riz: l’État reprend la main…

l’État vient de rendre effective sa décision d’accorder le monopole de l’importation des légumes secs et du riz à l’OAIC.

Ce dernier est un organisme public connu pour son expérience notamment dans l’approvisionnement du pays en céréales, tel, le blé, produit stratégique dont l’importance n’est plus à démontrer.

Désormais ,  seul  l’office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) disposera de l’exclusivité de l’importation des légumes secs et du riz, selon une nouvelle note de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF).

Cette nouvelle interdiction, apprend-on, par une note de l’ABEF en date du 09 février destinée aux banques, leur indiquant de ne plus domicilier les opérations d’importation des légumes secs et du riz au profit de tout autre opérateur et les incitant à prendre les mesures nécessaires afin de rendre effective cette décision émanant du ministère du Commerce.

« J’ai l’honneur de vous informer que l’ABEF a été rendue destinataire d’une correspondance (…) émanant de Monsieur le Secrétaire Général du Ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations, nous informant de l’exclusivité d’importation des légumes secs et du riz par Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) et d’interdiction de leur importation par d’autres opérateurs, et ce, que ce soit pour la revente en l’état ou pour usage propre », détaille le document.

« A ce titre, il vous est demandé d’instruire vos services concernés, à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires, pour l’application de cette mesure », conclut la même note.

De ce fait, L’importation de ces produits ouverts jusqu’à ce jour à la concurrence, devient, désormais, une exclusivité de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).

À l’évidence, le but recherché à travers ce verrou à l’import qui confère l’entière exclusivité à l’organe désigné de l’État , consiste au premier chef à maîtriser la facture d’importation sur cette filière.

Il y va aussi du souci recherché de disposer du contrôle plein et total sur les circuits de distribution de ces denrées afin d’en maîtriser les coûts et les prix à la consommation.

Il est clairement signifié que mêmes les opérateurs qui utilisent ces produits pour leur propre fonctionnement , tels le conditionnement ou la transformation, seront ainsi tenus de s’approvisionner auprès de l’OAIC. Obligatoirement. Ils n’auront plus le droit à l’importation.

Nadi. K

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