Il critique les ministres et il fait une offre : «Le RND fera partie de la majorité présidentielle »

 

 Selon son secrétaire général, Tayeb Zitouni, le RND, fera partie de la majorité présidentielle, à l’issue des prochaines élections législatives anticipées du 12 juin prochain, tout en s’inscrivant « contre le système en place dans ses points négatifs. Une nouvelle « option politique » qu’adoptera le RND qui rappelle une autre option, celle du « soutien critique », adoptée par certains partis sans ancrage réel au sein de la société.

Le Patron du rassemblement national démocratique (RND) charge certains ministres en exercice qui selon lui, « ne tiennent pas compte » des orientations du président de la république. Ce qui, ajoute-t-il, « affecte, entrave, l’action du gouvernement et donc, l’application du programme du chef de l’Etat ».

Citant en exemple le ministère de l’industrie qui a trainé en longueur 18 mois pour finaliser le cahier des charges concernant l’importation des véhicules. Prolifique en exemple, Zitouni cite encore le ministère de la santé et de la réforme hospitalière et celui de l’agriculture et du développement rural qui, dira-t-il, pêchent par « manque, voire absence de vision et de stratégie».

Les griefs du secrétaire général du RND à l’encontre de ces membres du gouvernement ont été  formulés , hier, samedi, à l’ouverture d’une réunion de la commission nationale en charge de la préparation des élections législatives anticipées du 12 juin prochain.

A l’occasion, Le chef du RND a tenu à lever ce qu’il qualifie d’ « ambiguïté », en rapport à la position de son parti sur la scène politique nationale. «Nous serons de la majorité présidentielle (au prochaines législatives du 12 juin), vu que nombre de nos points de vue se rejoignent avec les engagements du président de la république», a-t-il, asséné, affichant un air empreint de certitude. Zitouni pénètre ainsi les voies du seigneur, sachant que le RND a de tout temps été   dans la proximité du pouvoir.

Toutefois, il n’omet pas de mentionner que son parti est «contre le système en place dans ses points négatifs», se disant partisan du «consensus responsable».

Une nouvelle option politique, qu’adoptera sans doute à l’avenir le RND, qui rappelle une autre option d’un autre temps révolu, celle du « soutien critique » de certains partis sans ancrage réel au sein de la société.

Le secrétaire général du RND a soutenu que le parti est sur le point de finaliser l’opération des dossiers de candidatures, en prévision des législatives anticipées du 12 juin prochain, précisant que celle portant collecte des parrainages des électeurs a été d’ores et déjà finalisée. A ce titre, il indique que plus de 60 000 souscriptions ont été amassées, précisant que la palme est revenue au bureau du parti de Béjaia.

 Zitouni a par ailleurs fait état de 1281 dossiers de candidats déjà validés à présent en attendant la suite des autres dossiers, se vantant du fait que la direction nationale du parti n’a eu que des interventions limitées durant le déroulement de cette opération de candidatures.

Zitouni a en outre déclaré que son parti est « une pépinière d’élite et de cadres», notant au passage que le parti «n’est pas une machine électorale mais une écoles pour encadrer la société», tout en avouant que des « ilots de reflexes et de pratiques hérités du règne de la « Issaba » demeurent dans certaines structures locales, citant en exemple le «marchandage des candidatures », entre autres.

                                         A.Ben ALI

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