Il a multiplié les provocations: La danse ratée de Nasser Bourita…

Petits pas, grand écart…la danse de Nasser Bourita n’a pu avoir raison de cette symphonie qui s’est composée à Alger.

L’envoyé du roi a tout essayé . Lui qui pensait créer un évènement dans l’événement s’est retrouvé bien isolé dans cette ambiance dont l’esprit de responsabilité qui y régnait ne pouvait s’accommoder de comportements extra diplomatiques.

Il débarque à Alger chargé de plans et de «petits tours» . La carte  de Bourita aura  été au final,  tristement perdante , lui qui, dès son arrivée à la réunion regroupant ses homologues arabes, a laissé montrer son jeu . D’emblée. Passer à l’offensive et tenter de chahuter la réunion.

Le ministre marocain s’en va dénoncer une carte géographique qui représente l’ensemble des pays du monde Arabe et sur laquelle il voit le Sahara occidental bien représenté par ses frontières à l’instar des autres pays.

En réalité cette carte a été publiée ( faute professionnelle )  par le site de la chaîne de télévision AL 24 news.  Et Bourita d’interroger si la ligue arabe a fait de cette chaîne , un partenaire accrédité aux travaux.

Ce à quoi , les responsables de la ligue arabe, répondent qu’aucun média n’a été spécifiquement accrédité pour servir de partenaire . Et d’ajouter que la seule carte géographique adoptée depuis toujours par la ligue arabe n’est autre que celle qui représente tous les pays arabes justement, sans frontières, pour évoquer la symbolique de la fraternité et de  l’union .

Autrement dit, la carte publiée par la chaîne Al 24 ne représente en aucune manière celle de la ligue , précisent les présents à l’adresse de Bourita.

S’en suivit un débat dont on dit qu’il était assez tendu . Les uns expliquant que le Sahara occidental n’a jamais été concerné ni de près ni de loin par ce sommet et ce pour la simple raison que ce pays n’a jamais été membre de la ligue arabe.

Il faut savoir que la veille , l’ambassadeur algérien, Monsieur Larbaoui avait dû démentir fermement les allégations et autres déclarations fallacieuses rapportées par les médias Marocains selon lesquels le Sahara occidental était invité à ces réunions.

Cela ne semble pas suffire puisque Bourita en a fait une matière à débat, un prétexte  pour une action aux desseins bien compris par les présents.

La séance est levée , à la demande expresse de la partie jordanienne en plein milieu du brouhaha de Bourita.

Ce dernier sort alors de la salle et quitte les lieux.

L’effet de l’image , notamment sa façon de sortir précipitamment n’a pas échappé à certains médias ( avertis bien entendu à l’avance) qui semblaient avoir reçu comme instruction de faire ébruiter ce qu’ils appelleront « le retrait de Bourita» .

Ce dernier  avait préparé «ses» médias pour la manipulation par l’image,   le montrant en train de quitter la salle.

D’ailleurs Bourita refuse de monter dans la voiture officielle . Il préfère marcher depuis le centre international des conférences jusqu’à l’hôtel Sheraton du club des pins.

Il espérait ainsi attirer les journalistes, vider les lieux où se tenait le sommet, de toute présence médiatique et concentrer sur sa personne toute l’attention . Ce plan ne marchera pas…

L’info est vite donnée par ces chasseurs de scoops qui vont la propager sur le net. Certains vont jusqu’à affirmer que le ministre marocain des AE a pris son avion à destination de Rabat.

La désinformation commandée,  fera le reste.

Moins d’une heure et demi plus tard alors que certains médias le donnaient définitivement rentré chez lui, Bourita revient et rejoint les travaux. Le plus normalement du monde.

Le lendemain, le petit caprice du chef de la diplomatie du Maroc a vite été oublié . La réunion a fini avec  une note d’optimisme.  Les indices d’un inéluctable succès sont d’ores et  déjà… plantés.

Sans surprise, Bourita se rend à l’évidence, finit par composer…et à reprendre place dans le rang qui devait être le sien. Sa place . Et son rang. Sans plus.

Il a néanmoins terminé la soirée à…l’opéra d’Alger où se jouait une authentique pièce artistique . Elle rappelait la valeur d’une révolution inédite qui se fêtait dans tout le pays…

R.P

 

 

 

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