Grève de la faim de détenus à la prison d’El Harrach: le Parquet d’Alger dément…

Polémique autour d’une grève de la faim qui serait observée depuis vendredi par des détenus politiques et d’opinion à la prison d’El Harrach. Alors que des avocats et des activistes affirment l’entame de cette action, les autorités judiciaires nient tout en bloc.

Le Parquet général d’Alger a démenti ce samedi 29 janvier, les informations faisant état d’une grève de la faim de prisonniers au pénitencier d’El Harrach.

« Suite à la publication par certains médias, d’informations à propos d’une grève de la faim entamée par une partie des prisonniers de l’établissement pénitencier d’El Harrach, depuis vendredi 28 janvier 2022, et en vertu des dispositions de l’article 11 du Code de procédures pénales, le Parquet général près la Cour d’Alger et dans l’objectif d’éclairer l’opinion publique, dément ces informations malveillantes », précise la même source dans un communiqué.

Plusieurs avocats dont Abdelghani Badi, avaient annoncé mercredi que des détenus « vont entamer une grève de la faim pour protester contre les chefs d’inculpation pour lesquels ils sont poursuivis sur la base de l’article 87 bis du Code pénal » et « contre le prolongement de la procédure de mise sous mandat de dépôt ».

Le choix de la date du 28 janvier « est symbolique », explique-t-il, puisqu’elle rappelle la grève des huit jours durant la Guerre de libération nationale en 1957.

Le même avocat est revenu à la charge aujourd’hui après le démenti du Parquet, affirmant que « Hassan Bouras, Boussif Mohamed Boudiaf et El Hadi Lassouli sont parmi les détenus ayant informé la direction de la prison d’El Harrach de leur grève dès jeudi ».

Aziz T.

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