Gilets jaunes acte 8: La révolte d’une France incomprise

Le mouvement gilets jaunes que l’on avait vu s’essouffler  la semaine dernière durant les fêtes, semble reprendre de plus belle, puisque 25000 personnes se sont mobilisées dans toute la France .Les manifestants parisiens affluent vers les champs Elysées, et l’assemblée nationale  semble être la destination de ralliement.

 De 800 personnes le samedi passé, le nombre est passé à 25000. On signale plusieurs incidents, des affrontements avec les CRS. Le ministre de l’intérieur, Mr Christophe Castaner appelle chacun  à la responsabilité et au respect du droit, il a pour cela convoqué tous les préfets en Visio conférence a partir de la place Beauvau.

 La mobilisation traduit clairement le désaccord et l’insuffisance des propositions formulées par l’exécutif. Les gilets jaunes donnent l’impression d’être un mouvement spontané, mais s’il venait à se structurer les semaines à venir risquent d’être plus intenses. La réponse de l’exécutif n’a manifestement pas convaincu c’est le moins que l’on puisse dire et le president devra consentir et apporter de nouvelles réponses sociales plus convaincantes.

Du mobilier urbain, des voitures, des scooters ont été brulés et pour le moment en s’en tient a cela, pas de pertes humaines pour l’instant. Force est de constater que le president Macron a semble-t-il échoué sur le plan de la communication, surtout avec l’apparition de celui-ci aux cotés de Nicholas Sarkozy ces jours derniers. L’entourage et les fréquentations de Mr Macron prête à lecture depuis Benalla en passant par les membres du Crif et Mr Sarkozy et il est loin de séduire.

 Le ton inquisiteur du president Français n’est visiblement pas du gout des français, et surtout une France dans la précarité qui a été  complètement ignorée, celle qui ne travaille pas et celle qui subit la discrimination à l’embauche, celle qu’on appelle sciemment les casseurs.

 Les casseurs ne seraient finalement pas cette catégorie de gens à qui l’on attribue tous les maux en plus du ciblage, des gens d’extrême droite en seraient les auteurs et auraient intérêt a déstabiliser ce gouvernement  en attribuant ces actes aux banlieues françaises. Il n’est pas dans l’intérêt de l’exécutif de venir titiller les détenteurs  de minima sociaux. Et pour BFM il serait peut être important de préciser qui sont les casseurs, et de ne pas laisser supposer que ce sont les gens de banlieues, quand on est au cœur de l’information, il faut appeler les extrêmes, auteurs de ces dégradations par leur noms.

                                                                                                                                Rafik D

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