Flambée des prix des viandes blanches : Le ministère ouvre une enquête et annonce des mesures…

Les prix du poulet prennent des ailes. Passés de 320 da/kg à plus de 600 da/kg, ces derniers jours, ils sont hors de portée des moyennes bourses, alors que toutes les mesures annoncées, n’ont pu réguler le marché.
C’est pourquoi, le ministre de ministre de l’Agriculture et Développement rural, Abdelhafid Henni, a présidé, dimanche, une réunion avec tous les intervenants de la filière avicole.
Il s’agit notamment de l’Office national des aliments de bétail (ONAB), la Société algérienne de régulation des produits agricoles (SARPA), la Société Entrepôts Frigorifiques de la Méditerranée (Frigomedit), des représentants de l’Association nationale des éleveurs de volaille (ANEV) relevant de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) et des éleveurs privés en présence d’un représentant du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.
Selon un communiqué du ministère sanctionnant la dite réunion, il a été notamment décidé la mise en place de sept mesures « urgentes pour faire baisser les prix des viandes blanches sur le marché national ».
Il s’agit en premier lieu, de l’ouverture d’une «enquête par les services vétérinaires et l’accélération du processus pour fournir les aliments de volaille pour les petits éleveurs».
Il a été décidé en outre de communiquer le prix de l’unité du Poussin Chair, 1 Jour, fixé à 120 dinars pour l’unité, selon la même source qui souligne que la vente reste libre avec le système de traçabilité des éleveurs et les coopératives d’élevage avicoles.
Par ailleurs, il a été décidé de tenir des concertations avec les représentants de la Fédération nationale des aviculteurs, en vue de parvenir à une convention de branche dans les meilleurs délais, dans l’objectif de fixer le modèle d’organisation et une gestion idoine de la filière, à l’effet de garantir la stabilité des prix au niveau du marché.
Ces concertations concerneront l’ensemble des intervenants dans la filière, parmi les producteurs des aliments, éleveurs, abattoirs, coopératives, établissements et organismes.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a annoncé dans un autre communiqué, « la mobilisation de toutes les inspections vétérinaires réparties au niveau national, pour mener les enquêtes et procéder à l’évaluation sur le terrain, de toutes les unités avicoles, de l’état des abattoirs avicoles à travers l’ensemble des wilayas du pays, et ce à partir de lundi 20 novembre 2023 ».
Reste juste à savoir si ces mesures, pourront ramener les prix des viandes blanches à la normale, d’autant que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur la production avicole, a été réduite à son plus bas niveau dans le cadre du projet de loi de finances 2024.
Y.O